Capoue, M’Bengue, Tabanou : les vérités de Sadran sur le mercato du TFC

Par Alexis Pereira
2 min.
Toulouse Uroš Spajić @Maxppp

Pour La Dépêche du Midi, le président de Toulouse Olivier Sadran a donné la tendance du mercato estival.

Un temps, Toulouse a donné l'impression de pouvoir aller voir plus haut cette saison. Et pourtant, le club de la Ville Rose a terminé la saison dans le ventre mou, à la dixième place de Ligue 1. Et alors que le mercato estival approche, le président Olivier Sadran a expliqué quelle serait la feuille de route du club dans les colonnes de La Dépêche du Midi. «On a prévu de recruter de trois à cinq joueurs, mais on a aussi des jeunes qui ont fait voir de très bonnes choses», a-t-il confié dans un premier temps.

La suite après cette publicité

Le défenseur international espoir serbe de Uros Spajic (20 ans, Étoile Rouge de Belgrade) et le milieu international roumain Mihai Roman (28 ans, Rapid Bucarest) seront de ceux-là, l'officialisation de leurs arrivées n'attendant que l'ouverture officielle du marché des transferts. Deux transferts qui ressemblent à des paris alors que, dans le sens des départs, une fuite des talents se prépare. «Capoue, si une offre conséquente est formulée, un peu mieux que cet hiver (12 M€, des Queens Park Rangers), je lui ai donné mon engagement qu'il pourrait partir. M'Bengue, il lui reste un an de contrat. Et on ne réitérera pas le même schéma qu'avec Moussa Sissoko (bras de fer entre le club et le joueur cet hiver, provoquant un départ précipité du joueur vers Newcastle)», a indiqué l'homme fort des pensionnaires du Stadium, laissant entendre que la tendance étaient à des départs.

À lire PSG : Amélie Oudéa-Castéra regrette le départ de Kylian Mbappé

Pour Franck Tabanou, la donne semble quelque peu différente. «Quant à Tabanou, nous n'avons jamais eu d'offre. Et je rappelle qu'ici, les joueurs ne sont pas malheureux…», a-t-il confié. Ses propos posent la question de l'ambition du TFC pour la saison prochaine. «De l'ambition, on n'en manque pas, et je le répète, on est surperformants, alors qu'on n'a que le douzième ou treizième budget de L1. Mais nous ne sommes pas inconscients», a-t-il lancé avant de poursuivre. «Si on avait plus de revenus, on ferait plus. On veut toujours faire mieux, après il y a des limites, et on ne fera pas n'importe quoi ! Sportivement, aujourd'hui, on peut finir deuxième ou troisième, cependant notre logique ne variera pas : nous visons entre la cinquième et la quinzième place», a-t-il conclu. Pas de quoi rassurer les supporters toulousains sans doute...

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité