Divorce en vue entre Ben Arfa et le PSG

L'été dernier, Paris avait grillé la politesse au FC Séville pour s'offrir in extremis Hatem Ben Arfa. Le Français sortait d'une excellente saison avec Nice (17 buts en 34 matches de L1) et faisait office de gros coup estival au vu de sa situation contractuelle (il était libre). Une opération judicieuse pour un club désireux d'étoffer son secteur offensif, mais aussi pour le natif de Clamart, tout heureux de retrouver sa région parisienne chérie. De retour en premier plan après un an sans jouer, l'ancien Niçois débordait d'ambition au moment de débuter son aventure chez les Rouge-et-Bleu.

«Au dernier moment j’ai eu des discussions avec les dirigeants du PSG et ils m’ont dit que si je voulais gagner la Ligue des Champions, je devais aller à Paris. J’ai réfléchi et j’ai décidé de venir. C’est le projet sportif qui a apporté toutes les réponses que j’attendais. (...) C’est vrai qu’en venant à Paris, j’ai la possibilité de passer encore un palier. C’est une fierté d’être ici. C’est à moi de travailler pour élever mon niveau et pouvoir progresser.» Malheureusement pour lui, tous les objectifs énoncés n'ont pu être remplis.

Si Emery reste, Ben Arfa partira

Rapidement mis de côté par Unai Emery (entre le 9 septembre et le 1er octobre 2016), HBA a depuis fait son retour, mais il ne s'est jamais imposé dans l'esprit du coach espagnol. Titulaire à cinq reprises en vingt-trois matches de championnat, l'international tricolore (15 capes/2 réalisations) n'a toujours pas trouvé le chemin des filets ni fait de passe décisive en Ligue 1. Abonné au banc de touche, Ben Arfa semble dans une voie sans issue. C'est en tout cas ce que confirme Le Parisien dans son édition du jour.

En clair, si Emery est confirmé dans ses fonctions, Hatem Ben Arfa cherchera à se trouver un nouveau point de chute. Un scénario qui ne surprendra pas vraiment grand monde, Emery estimant que sa recrue a eu l'opportunité de briller, mais qu'il n'a jamais su atteindre le niveau qu'il avait à Nice. Mais si les deux parties semblent vouées à une séparation, pas question d'aller au conflit pour autant. «Hatem travaille comme un fou. Il regrette de ne pas avoir plus de temps de jeu, c’est une banalité de le dire, et quand on a sa volonté, on espère en obtenir plus. Il a forcément des interrogations, mais ce n’est pas d’actualité. De gros challenges attendent le club d’ici à la fin de saison et il espère y prendre sa part», a indiqué au quotidien son avocat Jean-Jacques Bertrand.

Reste que, le choix d'Emery de ne pas utiliser HBA lors de la double confrontation de Ligue des Champions face au FC Barcelone, qui était jusque-là les deux plus gros rendez-vous de la saison du PSG, en dit long sur la volonté du coach espagnol de faire confiance à son attaquant lors des moments-clés. Le tout sans oublier la volonté des dirigeants franciliens de réaliser un mercato estival 2017 plus clinquant après le fiasco de la campagne 2016. Et, sauf surprise, le secteur offensif sera l'un des chantiers prioritaires. Si HBA décide de rester, la concurrence risque d'être encore plus forte. Pas forcément une bonne nouvelle pour un Ben Arfa déjà barré par le trio Lucas-Draxler-Di Maria.