Gillot, Gouffran, finances : les mises au point de Triaud

Par Alexis Pereira
3 min.
FC Girondins de Bordeaux @Maxppp

Dans les colonnes de Sud Ouest, le président des Girondins de Bordeaux Jean-Louis Triaud a fait le point sur les dossiers Francis Gillot et Yoan Gouffran avant d'évoquer la situation financière du club.

Actuels cinquièmes de Ligue 1 et qualifiés pour les 1/16es de finale de l'Europa League, les Girondins de Bordeaux ont bien maîtrisé leur premier tiers de la saison. Seulement, plusieurs incertitudes planent au-dessus de l'avenir de certaines pièces maîtresses de l'équipe, à commencer par le coach Francis Gillot. Pour Sud Ouest, le président du club au scapulaire Jean-Louis Triaud a fait le point, se disant serein. « Il vous avait prévenus, m'a-t-il dit, qu'il prendrait sa décision après Noël. On attendra donc après Noël et puis c'est tout», a-t-il confié avant de balayer les bruits annonçant l'intérêt du coach pour un éventuel départ au LOSC.

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«Non ! C'est une affirmation totalement gratuite. Je n'ai vu ça que dans la presse mais je ne sais pas d'où ça sort. Je n'accorde aucune foi à ces rumeurs. Moi, j'ai entendu que le Real Madrid pensait à lui. Écrivez-le, ça fera le buzz… Je n'en sais rien. Peut-être est-ce vrai, peut-être pas», a-t-il réagi, faisant le point sans détour. «Depuis, nous avons formalisé une proposition qu'il a entre les mains. Il a dit qu'il répondrait après Noël, on va donc attendre sans pression. Je sais de toute façon qu'un entraîneur ne fait pas vingt ans de carrière à Bordeaux», a-t-il résumé avant d'évoquer le cas Yoan Gouffran (26 ans), arme fatale des Bordelais en fin de contrat en juin 2013.

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«Il y a une discussion en cours. On lui a fait une proposition pour une prolongation, qu'il acceptera ou refusera et derrière, on avisera de la décision à prendre. N'oublions pas qu'il avait déjà prolongé d'un an. Et l'on ne peut pas obliger les gens à faire ce qu'ils n'ont pas envie de faire ! Et ce n'est pas une question d'argent car quelle que soit notre proposition, elle sera taxée à 75 %. C'est le cas pour tous les joueurs à partir de 80 000 euros de salaire qui, en outre, touchent tous des primes d'objectifs», a-t-il avancé, semblant plus ou moins pessimiste sur l'issue des négociations.

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Sur le volet économique en revanche, l'homme fort des Girondins est plutôt satisfait de la santé du club. «On a très sensiblement amélioré notre situation par rapport à ce qu'elle était au 1er juillet. Il y a eu le départ de Michael Ciani, notre qualification en Ligue Europa, la qualification pour les 16es, des reliquats de droits TV internationaux, tout cela arrange un peu nos comptes, sans pour autant que l'on soit à l'équilibre. On ne peut pas compter sur la Coupe de la Ligue et l'on a planifié une élimination au premier tour de la Coupe de France et une place de 7e», a-t-il expliqué.

Pour autant, Jean-Louis Triaud verrait bien ses hommes faire encore mieux. «À chaque fois que nous améliorerons un objectif, nous améliorerons notre situation financière. À l'heure où nous parlons, notre perte n'est plus qu'à un seul chiffre. Si l'on décrochait le titre de champion de France, ce que je n'imagine pas une seconde, on terminerait même avec un solde positif !» Dans une L1 plus serrée que jamais, tous les rêves sont permis.

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