L'OM face à un choix cornélien pour son mercato

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
Olympique Marseille Benjamin Mendy @Maxppp

Désireux de vendre un ou deux joueurs pour équilibrer ses comptes, Vincent Labrune pourrait être obligé de céder l'un de ses jeunes joueurs, pourtant désignés comme invendables.

Ce n’est un secret pour personne, l’Olympique de Marseille a besoin de vendre un ou deux joueurs d’ici le 30 juin. Vincent Labrune doit en effet récupérer 7 M€ pour équilibrer les comptes avant de présenter son bilan devant la fameuse DNCG. Le président olympien espère donc recevoir des offres pour les cadres qui ont des envies d’ailleurs. Et si possible avant la début de la Coupe du Monde. Les joueurs lancés dans cette compétition règlent rarement leur avenir en parallèle.

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Mais voilà, le téléphone de Labrune ne sonne pas beaucoup pour les joueurs en question. Mandanda, Cheyrou, Valbuena, NKoulou, Ayew ne déclenchent pas encore une grande vague d’intérêt, contrairement aux jeunes joueurs recrutés l’été dernier dans le cadre du projet « Borussia Dortmund » comme surnommé par Labrune. « Pour chacun d’eux, j’ai reçu des offres supérieures à leur prix d’achat, mais on compte sur eux la saison prochaine », disait-il récemment.

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En effet, comme le rapporte L’Équipe, il y a bien quelques intérêts qui se signalent pour les pépites olympiennes (Thauvin, Imbula, Mendy, Lemina). Manchester United est ainsi intéressé par le latéral gauche Benjamin Mendy, 19 ans, recruté au Havre pour 3,5 M€ l’été dernier. S’il peine à convaincre sur la Canebière, José Anigo lui préférant Morel, Mendy séduit les dirigeants de MU par ses qualités athlétiques qui en font un joueur taillé pour la Premier League.

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Mais après avoir tant milité pour un projet tourné vers les jeunes joueurs, Labrune peut-il réellement se déjuger en vendant l’une de ses pépites ? Entre l’ambition sportive et la réalité financière, le président olympien sera obligé de trancher d’ici le 30 juin si aucune offre ne se présente pour les joueurs bénéficiant eux d’un bon de sortie. Et le passé nous montre que le choix sportif prend rarement le dessus…

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