La révélation Memphis Depay dans le viseur du PSG

Pour l'instant, lorsque l'on parle mercato au Paris Saint-Germain, ce sont les noms d'Ezequiel Lavezzi et d'Edinson Cavani qui sont le plus souvent cités. En froid avec leur direction, les deux Sud-Américains, dont la situation au sein de l'équipe parisienne est loin d'être simple, devront justifier aujourd'hui leur retour tardif de vacances. Mais peut-on réellement imaginer le PSG se séparer d'un, voire de ses deux éléments dès cet hiver ? Si la presse italienne continue d'affirmer que le premier cité est plus que jamais partant, tout porte à croire que la paire d'attaquants restera dans la capitale jusqu'en juin prochain.

En revanche, Paris n'a pas écarté l'idée d'engager un renfort offensif. Moins étouffé par le fair-play financier, le double champion de France en titre sait toutefois qu'il ne pourra dépenser des fortunes, surtout s'il ne vend pas l'un de ses deux mauvais élèves. De plus, si Paris recrute devant, il est vital que cette recrue puisse disputer le huitième de finale de Ligue des Champions contre Chelsea. Pas facile donc d'enrôler un crack international dès le mois de janvier. Mais selon Le Parisien, les Rouge-et-Bleu disposeraient d'une piste menant en Hollande.

Le quotidien affirme en effet que le jeune attaquant du PSV, Memphis Depay serait dans le viseur francilien. Âgé de 20 ans, ce dernier s'est distingué avec les Pays-Bas lors de la dernière Coupe du Monde au Brésil (2 buts et une troisième place finale). Auteur de 10 buts en 13 journées d'Eredivisie, Depay pourrait donc être l'élément percuteur que recherche Paris pour animer une attaque trop statique. Seul hic, si le PSG est vraiment intéressé, il sera compliqué de convaincre le PSV de vendre. Également pisté par MU (dirigé par l'ancien sélectionneur des Oranje van Gaal) Depay avait déjà fait l'objet d'une offre de 20 M€ l'été dernier de la part de Tottenham. Un montant qui n'avait pas fait sourciller le PSV. De plus, le manager général du club Toon Gerbrands avait assuré en octobre dernier qu'il ne souhaitait pas vendre son protégé. « La politique est aujourd’hui de garder tout le monde jusqu’à la fin de la saison. D’un point de vue économique, nous n’avons pas besoin de vendre. Nous ne vendrons pas. » Affaire à suivre.