Le calvaire de l’ancien de l’OM Jean-Philippe Sabo

Par Khaled Karouri
2 min.
Olympique Marseille Jean-Philippe Sabo @Maxppp

Libre de tout contrat, Jean-Philippe Sabo ne sait pas encore de quoi son avenir sera fait. En attendant de trouver un club, le latéral prend son mal en patience.

Alors que les clubs français ont tous entamé la dernière ligne droite de leur préparation estivale, tous les joueurs sont dans les starting-blocks, prêts à en découdre pour la reprise du championnat de Ligue 1. Mais tous n'ont pas cette chance, et d'autres footballeurs doivent prendre leur mal en patience, dans l'attente d'un coup de fil d'une écurie susceptible de les relancer. Car en cette période de vaches maigres sur le plan financier pour la plupart des équipes de l'élite, nombreux sont les joueurs à se retrouver au chômage, n'ayant pas été prolongés. Et parmi ces éléments figure l'ancien Marseillais Jean-Philippe Sabo.

La suite après cette publicité

Du haut de ses 25 ans, l'arrière gauche n'a en effet pas trouvé preneur. Après avoir enchaîné les saisons sans vraiment convaincre chez les Phocéens, n'entrant pas dans les plans de son coach Didier Deschamps, le latéral n'a pas été reconduit par les Phocéens, qui ont décidé de mettre un terme à leur collaboration. Et si, de par sa jeunesse, le natif de Gouvieux pouvait s'attendre à trouve preneur plus rapidement, rien n'y fait, et le défenseur doit se contenter des stages organisés par l'Union Nationale des Footballeurs Professionnels pour se maintenir à niveau.

À lire OM-Nice : deux retours dans le groupe marseillais

Dans les colonnes de La Provence, le joueur fait le point : « C'est la première fois de ma carrière que je suis sans contrat, que je ne fais pas de reprise avec un club et que je ne pars pas en stage avec mon équipe. Psychologiquement, ce n'est pas facile à vivre. Il faut se motiver, se lever tous les matins en se disant que l'on va trouver un club. Cet enchaînement est difficile. Mais je m'accroche. Je n'ai pas envie de tout envoyer en l'air. J'aime mon métier, le foot aussi. J'attends que quelqu'un me fasse confiance. Il y a pire que moi, je pense notamment aux gens malades. J'en ai juste marre d'attendre. Je ne pensais que cette période allait être aussi longue. Les clubs français attendent de vendre avant d'enrôler de nouveaux joueurs ». La vie de footballeur n'est pas forcément constamment rose.

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité