Le clan Imbula lâche ses vérités sur son rocambolesque mercato

Le 1er juillet dernier, Giannelli Imbula est officiellement devenu un joueur du FC Porto. La fin d'un feuilleton qui a tenu le mircocosme marseillais en haleine durant des semaines : rapidement identifié par la direction phocéenne comme le joueur bankable dont la vente lui permettrait d'équilibrer ses comptes, le milieu de terrain a été envoyé aux quatre coins de l'Europe. Valence et l'Inter furent tour à tour donnés comme favoris dans le dossier, négociations sur lesquelles Willy Ndangi, père et représentant du joueur, est revenu dans le cadre d'une interview accordée au JDD. Interview au cours de laquelle il n'a pas mâché ses mots à l'attention du club milanais.

« C’est moi qui vendais cette piste à mon fils car l’Inter est un grand club avec un projet ambitieux. Mais on a attendu en vain que Roberto Mancini parle avec Giannelli. L’Inter a passé quatre jours sans donner signe de vie. Je vomis leur système. Ils se sont réveillés quand ils ont appris pour Porto. Les intermédiaires ont commencé à m’envoyer des SMS menaçants », a assuré l'agent, qui s'est ensuite défendu d'avoir influencé son poulain pour des motifs financiers, avec le fond d'investissement Doyen Sport en arrière plan.

Doyen Sports n'est pas impliqué dans le transfert

«Doyen n'a aucun droit sur Giannelli. Mon fils n’a qu’un contrat avec Porto. Il reste maître de son destin. Ni Giannelli, ni moi, ni notre avocat n’avons touché la moindre somme de Doyen, c’est clean comme de l’eau de source. On dit que j’ai touché une commission de 2 millions, mais si c’était le cas, je serais content… mais c’est faux. La commission, qui représente 5 à 8% du salaire annuel du joueur, se calcule au prorata des années effectuées ». L'agent est allé plus loin dans sa défense, arguant qu'il aurait pu percevoir davantage d'argent en poussant son fils vers la Premier League.

« L'agent Willie McKay m’a proposé un million d’euros. Qu’il aille le dépenser au casino ! Il a appelé le président Labrune pour dire qu’il était le nouvel agent d’Imbula. Labrune n’a pas mordu, mais vous imaginez ? » Après de tels rebondissements, le clan Imbula a finalement choisi Porto, club qualifié en Ligue des Champions, condition recherchée par le milieu qui « a besoin de ça pour intégrer la liste de Deschamps ». Car Ndangi l'assure, à Marseille, « sportivement ça a été mi-figue mi-raison, mais comme me l'a dit Ancelotti à Madrid, mon fils n'a montré que 50% de ses qualités ».