Les maux de tête s’accumulent pour l’OM

Le président de l'Olympique de Marseille, Vincent Labrune, ne chôme pas cet été. Obligé de démarrer son mercato estival avec les départs gratuits de Gignac, Ayew et Morel, le dirigeant phocéen tente de manœuvrer sa barque du mieux possible. Côté départs, il doit encore réaliser un ou deux grosses ventes afin d'être en règle lors du prochain passage devant la DNCG. Un fait qui explique le futur départ de Dimitri Payet à West Ham et l'avenir toujours incertain de Giannelli Imbula. Mais si l'OM est disposé à laisser filer certains cadres, ils ne sont pas enclins à tout accepter.

À commencer par la vente de Nicolas N'Koulou. Hier, le président de l'Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas, a confirmé l'approche concrète des Gones pour le Camerounais. «Bonus compris, nous approchons des 10 millions, ce qui est une offre importante pour un joueur qui sera en fin de contrat dans un an, et qui ne souhaite pas prolonger.» Un montant conséquent qui n'a toutefois pas impressionné Margarita Louis-Dreyfus. Selon La Provence, l'actionnaire majoritaire de l'OM a sorti les crocs et ne veut pas entendre parler de départ. Suffisant pour autant ? Le principal intéressé ne s'est toujours pas exprimé publiquement à ce sujet.

Un sacré casse-tête pour l'OM et pour Labrune qui peine à compenser la frustration des supporters par l'achat de renforts. Alors que le défenseur hollandais Karim Rekik est annoncé, La Provence indique que plusieurs supporters ont demandé le remboursement de leurs abonnements, agacés par la tournure des événements. Et visiblement, leurs maux de tête ne sont pas près de s'estomper. L'Équipe indique en effet que même le dossier N'Golo Kanté (24 ans, Caen) est compliqué à régler. Labrune aurait ainsi reçu les agents de Kanté chez lui lundi dernier. Un contrat de cinq ans a même été proposé. Mais si le joueur semble accorder sa priorité à l'OM, son entourage serait nettement moins chaud. La raison ? Plusieurs courtisans se sont manifestés depuis, à savoir deux clubs allemands et les Anglais de Leicester. Des concurrents qui risquent d'être redoutables s'ils décident de faire dans la surenchère face à un OM dont les finances sont plus que jamais surveillées.