Lille : Chedjou perturbé par son futur transfert

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.

Disposant d’un bon de sortie, Aurélien Chedjou avoue qu’il a du mal à concilier l’ambition du LOSC pour la fin de saison avec sa volonté de trouver un nouveau club rapidement.

« C’est du gâchis. On était onzièmes après la défaite à Paris (0-1, le 27 janvier), et être revenus de la sorte, c’était vraiment bien. Il y a peut-être eu un manque de concentration contre Sochaux, un jour sans à Toulouse, je n’en sais rien. Mais c’est un vrai gâchis. Arriver au bout et lâcher comme ça... Ça nous mettrait les boules de ne pas finir européens avec l’effectif qu’on a ». Aurélien Chedjou est touché par les deux derniers résultats de Lille. Effectivement, à quoi bon enchaîner les bons résultats pour s’écrouler dans la dernière ligne droite ? D’autant que le nul concédé face à Sochaux puis la défaite cinglante à Toulouse ont souligné certaines carences individuelles.

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Chedjou le sait, il n’a pas été irréprochable. Il explique à L’Equipe que son état physique n’est pas optimal. « Mon genou gauche (touché contre Bordeaux, 2-1, le 3 mars), n’est pas rétabli à 100 %. Je ressens encore de petites douleurs, une gêne. Ce sont les ligaments de la patte-d’oie (à l’intersection du tibia et du genou) qui sont un peu touchés. Pour guérir, c’est le repos total. Mais ça voudrait dire que ma saison est finie. J’ai aussi un problème d’aponévrose plantaire. Je l’ai senti contre Toulouse. Mais si je suis sur le terrain, c’est que je peux donner encore un peu, donc je ne vais pas chercher d’excuses. » Mais ces petits pépins s’ajoutent surtout à sa réflexion sur son avenir.

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Sur le départ, Chedjou n’a surtout pas envie de se blesser à l’heure où les clubs s’intéressent de plus près à lui.« J’aimerais que ça se fasse rapidement, tout de suite après la fin du Championnat, avant les vacances en tout cas, pour être totalement à l’aise. Je suis professionnel et je vais aider le club à être européen. Je ne veux pas lâcher mes coéquipiers et je veux aussi me montrer pour assurer mon avenir. Mais quand je joue, il y a la petite crainte de la blessure grave qui pourrait faire capoter un truc. Je suis partagé. Ce n’est pas évident », confie-t-il. Il lui reste 3 matches pour retrouver l’équilibre entre ambitions collectives et personnelles.

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