Lille : Garcia se réjouit de 2011 et fait le point sur son futur

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Lille @Maxppp

Après avoir parfaitement succédé à Claude Puel, Rudi Garcia peut savourer une année 2011 qui a vu ses hommes réaliser le doublé coupe-championnat. Interrogé par L'Equipe, le coach lillois a d'ailleurs dressé le constat de cette année avant d'aborder son avenir.

L'année 2011 a été riche en émotions pour Lille. Si les Dogues bouclent l'année civile sur une troisième place en championnat (à 4 points du PSG) ainsi qu'une élimination de toute compétition européenne, les Nordistes n'oublient pas qu'ils ont connu un printemps doré ponctué du doublé coupe de France-championnat. C'est d'ailleurs le constat qu'a dressé le coach du LOSC, Rudi Garcia, dans un entretien accordé à L'Équipe.

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« C’est un cru exceptionnel, cette année 2011. Si on nous avait dit qu’on ferait le doublé Coupe-Championnat, on aurait été très surpris. Mais on a aussi bien géré la première partie de la saison actuelle malgré les changements dans l’effectif. La grosse déception, c’est l’élimination en Ligue des champions. On manque d’expérience et il y a quelques détails qu’on a mal gérés. C’est certainement la plus grande déception que j’ai vécue avec ce groupe. »

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Reste maintenant à savoir si le champion de France 2011 saura conserver sa couronne. Mais en attendant de voir si les coéquipiers d'Eden Hazard parviendront à relever ce défi, les principales interrogations sur l'effectif lillois concernent davantage le prochain mercato estival. Quel visage aura le LOSC au moment d'inaugurer son Grand stade ? Des hommes comme Hazard, Cole, Chedjou ou même Garcia seront-ils toujours là ?

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Interrogé sur son avenir, le coach nordiste avoue qu'il ne fait pas de son cas personnel une priorité. À moins, bien sûr, qu'une opportunité en or se présente. « Je n’ai jamais planifié mes vacances, si ce n’est une semaine à l’avance, alors ce n’est pas pour savoir où je vais être dans quelques années… (...) Les entraîneurs qui arrivent à bâtir, c’est remarquable. Alex Ferguson à Manchester United, c’est énorme. Est-ce que ce serait encore possible aujourd’hui ? Je n’en suis pas sûr. Mais je suis bien ici, j’ai envie d’entrer dans le grand stade, d’y jouer la Ligue des Champions. Je travaille ici comme au Mans ou à Dijon, c’est-à-dire comme si j’allais rester toute ma carrière. Après, ce sont les opportunités qui font que tu bouges ou pas. Mais le fait d’atteindre le très haut niveau, de jouer la Ligue des Champions, de batailler pour des trophées, ça donne envie de rester. Et ce n’est pas facile. Il suffit de regarder les entraîneurs qui faisaient l’actualité il y a peu et dont on parle moins alors que ce sont des gens de grande qualité. Dans ce métier, ça peut aller très vite très haut. Mais ça peut aussi descendre vite. C’est aussi pour cela qu’il faut garder de l’humilité. Mon éducation a fait que je n’en manque pas. » Les Dogues apprécieront.

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