Mercato : les gros de Ligue 1 partent-ils avec un handicap ?

Par Matthieu Margueritte
2 min.

Marseille, Bordeaux, Lyon, Paris. Le quatuor de tête du classement de la Ligue 1 n'a pas été aussi clinquant depuis bien longtemps. Si les trois premiers trustent les premières places du championnat depuis deux, trois ans déjà, voir les Parisiens compléter ce gruppetto permet à la L1 de retrouver un certain standing. De plus, avec le retour des gros aux premières places, cela laisse présager un mercato riche en émotions.

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Si l'OM, Bordeaux et le PSG chercheront à se renforcer du mieux possible pour combler leur retard sur l'OL, les Gones voudront quant à eux retrouver de leur superbe. Mais il faut avouer que pour le moment, les seules rumeurs concernant ces quatre équipes traitent davantage de départs. Cana, M'Bami, Taiwo à Marseille. Gourcuff, Chamakh, Cavenaghi à Bordeaux. Juninho, Bodmer, Benzema, Grosso à Lyon. Et Sakho, Hoarau, Sessegnon à Paris.
Un manque à gagner qui paralyse tout

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Il existe bien des bruits de couloir concernant d'éventuelles arrivées, mais soit ces pistes sont sérieusement menacées ou compromises (Inkoom, Dudu Cearense), soit elles n'en sont qu'au stade de l'intérêt (Eliseu, Morales, Keirrison, Mathieu, Maicon). Si le Camerounais Charley Fomen (futur marseillais) fait figure d'exception, la tendance actuelle est à l'attentisme. Est-ce vraiment surprenant ? Pas vraiment.

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Dans un championnat aussi serré où les formations de tête se tiennent en cinq points, et celles en queue de classement de quatre à six unités, personne ne connait à l'avance son rang final. Or pour des équipes jouant le haut du tableau la différence est notable. Premièrement, pour toutes celles qui n'accéderont pas à la Ligue des Champions, ce sont pas moins de 15 M€ minimum qui s'envolent. Une somme plus qu'utile pour le recrutement surtout pour des formations comme le PSG dont le budget mercato ne sera pas pharamineux. Pire, Jean-Michel Aulas indiquait même que l'écart de revenu entre les trois premières places et le reste pouvait atteindre les 25 M€ (en savoir plus).

On comprend donc mieux pourquoi nos représentants préfèrent attendre la fin du championnat pour s'activer sur le marché des transferts. Seul problème, cette tactique comporte un risque puisque leurs concurrents européens ne les attendront pas pour tenter de recruter les cibles communes les plus convoitées.

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