MHSC/OM : les vérités du clan Stambouli

«Je souhaiterais qu’il aille à l’OM. S’il n’y va pas, je pense qu’il restera à Montpellier. Je n’ai pas envie de le filer à ces Anglais. Je suis un peu con (sic), mais je n’ai pas envie.» Dans les colonnes de La Provence, le président de Montpellier, Louis Nicollin, ne s'en cache plus. Après avoir reçu une offre de 5 M€ (+ bonus) de la part de l'Olympique de Marseille pour son milieu Benjamin Stambouli, le patron du MHSC veut vendre son protégé au club phocéen, et non à Swansea.

Seul souci, depuis que l'OM a entamé les discussions dans ce dossier, les négociations trainent en longueur. Stambouli ne serait-il pas chaud pour rallier la Canebière ? Selon divers médias, ce qui freinerait l'arrivée du Montpelliérain au Vélodrome serait surtout son père, Henri Stambouli. Ancien directeur du centre de formation de l'OM, ce dernier avait été remercié et garderait donc une dent contre son ancien employeur. Mais aujourd'hui, le principal intéressé a démenti cette information dans les colonnes de La Provence. « Depuis que je suis parti de Marseille, je n’ai pas parlé. Mais chaque fois, je lis que j’ai été viré. Ce n’est pas le cas. On m’a proposé un contrat différent et je n’ai pas été d’accord, c’est tout. J’étais en fin de contrat, on m’a proposé des choses qui ne m’intéressaient plus. Je n’étais plus dans le projet, ça arrive, ce n’est pas un souci. Ça me surprend, car ce n’est pas du tout ça. Mon garçon est assez grand pour prendre ses décisions. »

À en croire Stambouli père, il n'y aurait donc aucune rancune envers l'OM. En revanche, si ce dernier laissera son fils prendre sa décision, il ne s'est pas empêché de lui dresser un portrait-robot du club olympien, avec ses bons et ses mauvais côtés. « Comme je ne m’exprime pas, et lui non plus, des gens se permettent de dire des choses qui ne me plaisent pas. Cela voudrait dire qu’il n’a pas de personnalité ? Et qu’il n’est pas capable de décider tout seul ? Moi, je suis juste là pour l’aider, lui expliquer les choses. J’ai un passé dans ce club où je suis quand même resté treize ans. Je pense bien connaître l’OM, donc je lui ai fait un petit topo en lui expliquant les avantages et les inconvénients. J’ai simplement joué mon rôle de conseiller, car je maîtrise et connais la situation. Après, il est assez grand, et il le montre sur un terrain de football pour assumer ses choix. Depuis le début, il a toujours eu une préférence pour l’étranger, mais il n’a jamais coupé les négociations avec les clubs français, c’est tout. » Le message est passé, mais le mystère reste entier.