Monaco : Germain prêt à rester la saison prochaine ?

Derrière Radamel Falcao, Emmanuel Rivière et Anthony Martial, Valère Germain (23 ans) n'était que quatrième dans la hiérarchie des attaquants de l'AS Monaco. Il s'est alors forcément posé la question de savoir ce qu'il devait faire cet hiver. Finalement, les faits (blessures de Falcao et Martial) l'ont poussé à rester. Un choix qu'il ne regrette pas, comme il l'a confié à RTL, au micro du Club Liza. «J'ai été formé à l'AS Monaco, ça m'aurait fait drôle de partir sans jamais jouer en L1. J'ai toujours eu dans la tête de m'imposer de jouer. C'était vraiment frustrant. J'ai eu la chance et l'état d'esprit de toujours m'accrocher, à l'entraînement. Et finalement, ça a payé», a-t-il confié.

Titulaire lors des cinq dernières sorties de l'ASM toutes compétitions confondues (2 buts et 1 passe décisive), l'attaquant prouve qu'il a son mot à dire dans cette équipe. Le natif de Marseille, sous contrat jusqu'en juin 2017, se dit d'ailleurs qu'il pourrait même rester la saison prochaine. «J'essaye de faire le maximum, d'être performant en cette fin de saison, de marquer des buts, de marquer des points. Après, on verra ce qui se passera cet été. S'il y a la Ligue des Champions la saison prochaine, que je fais partie du turn-over des attaquants, il y aura beaucoup de matches à jouer. Alors pourquoi pas rester», a-t-il lancé avant de poursuivre.

«J'ai une bonne relation avec Claudio Ranieri. Il m'a confié le capitanat la saison dernière. Une certaine confiance s'est installée. Il m'apprécie, je l'apprécie. Il m'avait dit de partir en prêt parce que ce serait difficile pour moi. Mais, finalement, ça a tourné. Il faudra voir les intentions du club cet été. Si trois attaquants viennent, ça sera compliqué de rester. Mais s'il n'y en a qu'un, qu'on est toujours quatre ou cinq pour deux postes, pourquoi pas rester. Aux côtés de grands joueurs, on progresse aussi, plus vite», a-t-il conclu. Pas effrayé par la concurrence, même de grands noms, Valère Germain est prêt à se battre pour continuer l'aventure avec son club formateur. Une mentalité et une prise de risque suffisamment rares pour les signaler.