OM : l'épisode Isla, symbole des malentendus entre Bielsa et Labrune

Par Alexis Pereira
2 min.
Mauricio Aníbal Isla Isla @Maxppp

Il était sur la liste de Marcelo Bielsa pour son OM. Il n'est finalement pas venu. Mauricio Isla explique pourquoi.

« Aucun joueur arrivé n’est le fruit de ma décision. J’ai proposé 12 options de joueurs au président, aucune n’a été retenue ». Jeudi, Marcelo Bielsa a enflammé l'Olympique de Marseille en expliquant qu'on ne lui avait pas offert les renforts qu'il désirait et qu'on lui avait promis, pointant clairement du doigt la responsabilité de son président Vincent Labrune. Pourtant, la vérité n'est pas aussi simple. Le dossier Mauricio Isla (26 ans) est là pour l'illustrer. Le droitier de la Juventus Turin, capable d'évoluer sur tout le flanc droit, était l'une des recrues souhaitées par El Loco.

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Seulement, il a fini par rejoindre les Queens Park Rangers, sous la forme d'un prêt. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayé pour l'OM. «J'ai discuté avec Marseille pendant deux semaines, mais la décision finale au sujet de mon avenir appartenait à la Juventus et elle a choisi de me prêter en Angleterre. J'aurais aimé aller en France. Je l'ai toujours dit, je suis reconnaissant envers Bielsa parce qu'il m'a fait débuter en sélection, mais c'était la Juventus qui décidait», a-t-il expliqué en conférence de presse, relayé par les quotidiens chiliens La Tercera et La Estrella. Si le Sud-Américain n'est pas venu dans la Cité phocéenne, c'est que la Juve en a décidé ainsi.

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Les pensionnaires du Vélodrome ont donc bien tenté leur chance pour contenter leur coach. Sans succès. Peut-être le technicien argentin, qui a mis un point d'orgue à ne pas entrer dans les diverses négociations sur le mercato cet été, révisera-t-il son jugement, lui qui considérait certains recrutements ratés comme des promesses non tenues ? «Je crois que le président m’a fait des promesses qu’il savait qu’il n’allait pas tenir. Si tout cela m’avait été dit avec sincérité je l’aurais accepté mais dans le cas contraire je ressens un sentiment de rébellion». La réunion du 15, entre Bielsa et Labrune promet d'être animée !

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