Tigres annonce la couleur pour le mercato d'André-Pierre Gignac

« La ligue mexicaine est sous-cotée. Il y a des gens qui pensaient que ça allait être une retraite dorée. Moi je ne suis pas venu au Mexique en vacances. La vie est belle et exotique. Monterrey est une ville extraordinaire. C’est une bonne expérience pour moi et ma famille s’y plaît. Tout ça se ressent dans mes performances ». André-Pierre Gignac racontait ainsi, lors du dernier rassemblement de l'équipe de France à Clairefontaine, ses premiers pas au Mexique. Des débuts plus que réussis puisque l'attaquant international tricolore (23 sélections, 6 buts), qui perçoit un salaire de 3,9 M€ par saison dans son nouveau club, totalise 11 réalisations en 15 rencontres de Liga MX.

Pour sa première saison dans son nouveau club, il se retrouve donc, avant le début des play-offs ce mercredi soir (contre Chiapas), à la lutte pour le titre de meilleur buteur du tournoi avec Emmanuel Villa (Querétaro, 13 buts), Mauro Boselli (Leon, 13 buts) ou encore Silvio Romero (Chiapas, 10 buts) et Enrique Triverio (Toluca, 10 buts). Ses prestations réussies de l'autre côté de l'Atlantique attirent évidemment les regards à l'approche du mercato d'hiver. Interrogé par le quotidien mexicain La Aficion, le président de Tigres Alejandro Rodriguez l'a confirmé. «Il y avait déjà des équipes, pas au Mexique mais à l'étranger, qui étaient intéressées par André-Pierre avant qu'il décide de signer chez nous. Ces équipes nous ont appelé depuis», a-t-il affirmé.

Le patron de la formation de Monterrey ne cite aucun nom de prétendants. Le quotidien, lui, évoque clairement un retour de flamme de la part de l'Olympique Lyonnais, sans en dire plus. Quels que soient les courtisans d'APG, la réponse de Tigres sera sans équivoque. «Mais André-Pierre est très heureux avec nous, son fils est né à Monterrey, Eden, alors il veut continuer à vivre cette belle aventure avec Tigres», a conclu l'homme fort des pensionnaires de l'Universitario. La Aficion insiste, précisant que Tigres n'a pas du tout l'intention de laisser filer son atout n° 1, et ce, même en cas de juteuse proposition. Cela tombe bien puisque la volonté de poursuivre l'aventure semble commune ! Dommage pour les formations intéressées...