Un candidat fait le forcing pour le joker de l'OM Romain Alessandrini

Sept titularisations toutes compétitions confondues. Depuis le début de la saison, le milieu offensif de l'Olympique de Marseille Romain Alessandrini a rarement eu les faveurs de son entraîneur Marcelo Bielsa qui lui préfère régulièrement Florian Thauvin, André Ayew ou Dimitri Payet. L'arrivée de Lucas Ocampos cet hiver, en provenance de l'AS Monaco, n'a pas franchement arrangé les choses. Et si el Loco a déjà vanté ses qualités - « un joueur rapide», «il a un sens du centre et des appels en profondeur. De plus, il est généreux dans son apport au collectif » - l'ancien Rennais est cantonné à son rôle de doublure. Fin février, il laissait d'ailleurs pointer un début de lassitude.

« Toutes les semaines on essaye de prouver qu’on est là. Ce n’est pas à 11 qu’on va faire quelque chose, on a besoin de tous les joueurs. Mais c’est sûr que ça redonne de la confiance à ceux qui jouent pas ou peu. La concurrence est assez saine, mais c’est délicat quand on joue peu d’avoir de la confiance et d’être bon», expliquait-il alors en conférence de presse. Et alors que les Olympiens prospecteraient à la recherche d'éléments offensifs (Felipe Pardo du Sporting Braga, John Guidetti du Celtic Glasgow, Harry Shipp du Chicago Fire), le natif de Marseille se posera sans doute la question de savoir cet été si son avenir est toujours à l'OM, avec qui il est lié jusqu'en juin 2018.

Marca annonce en tout cas que Villarreal observe d'un œil très attentif la situation du n° 11 des Ciel-et-Blanc. Le sous-marin jaune s'était déjà positionné cet hiver pour l'accueillir sous la forme d'un prêt. Une proposition que l'intéressé avait préféré décliner. Les actuels 6es de Liga pourraient revenir à la charge cet été selon le quotidien sportif espagnol. Avec les retours de prêts de Denis Cheryshev au Real Madrid et Joel Campbell à Arsenal, ils auront en effet besoin d'un élément offensif pour concurrence l'international Espoirs espagnol Moi Gomez. Le nom de Romain Alessandrini revient donc sur la table, qu'il s'agisse d'un transfert sec ou d'un prêt. À lui de trancher.