L’Olympique de Marseille a présenté Dimitri Payet ce lundi après-midi. Le président de West Ham David Sullivan, qui avait déjà taclé le Français, en a remis une couche en dévoilant quelques dessous de l’opération.
Le feuilleton a pris fin ce lundi après-midi, Dimitri Payet (29 ans), après un long bras de fer avec West Ham, s’est engagé avec l’Olympique de Marseille. Montant de l’opération : environ 30 M€. Un transfert qui n’a pas manqué de faire enrager le co-président des Hammers David Sullivan sur le site officiel du club dans la nuit de dimanche à lundi. Il en a remis une couche ce lundi soir, au micro de la BBC, lâchant de surprenants détails sur le scénario de ce bras de fer.
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«Je crois que ces six ou huit dernières semaines, il ne parlait plus à personne dans l’équipe. Il s’isolait dans un coin pendant les repas, il restait seul. Avant cela, il était pétillant et heureux, serrait la main de tout le monde avant les matches. Soit c’était une tactique soit quelque chose a changé. Le manager, avec la plus grande clairvoyance, a voulu qu’il parte. Et même si nous ne voulions pas qu’il parte, nous ne pouvions pas aller à l’encontre du bien de l’équipe et du manager. Il fallait prendre une décision. Le mettre sur le banc en réserve pendant six mois, cela nous aurait encore coûté plus de 4 M€ en salaires», a-t-il lâché avant de justifier la vente de l’international tricolore.
L’OM en prend aussi pour son grade
«Dimi m’a dit que sa famille ne s’est pas adaptée ici. Il voulait rentrer en France. C’était très étrange d’entendre ça après son départ. Je ne regrette pas de l’avoir accueilli. Nous avons terminé 7es et ce fut en grande partie grâce à lui. Il a été joueur de la saison dernière. Ça s’est mal terminé. La vie continue. Il faut tout mettre en perspective. C’est un transfert fait pour limiter les dommages», a-t-il lancé ce mardi matin au micro de talkSPORT. S’il n’épargne donc pas son désormais ex-joueur, le patron de l’écurie anglaise n’a pas non plus ménagé l’OM.
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«Nous y avons pensé, parce que ce que Marseille nous a proposé, ne correspondait pas à l’évaluation que nous faisions du joueur. Cela a été très difficile de négocier avec Marseille. Ils ont de la chance que nous ayons accepté leur offre de 30 M€. Je pense qu’il vaut bien plus que cela. Le joueur a renoncé à son salaire de janvier, soit près de 700 000€. Nous avons ainsi récupéré un peu de dignité. C’était une condition sine qua non pour nous pour valider le transfert. Notre position était claire : "tu refuses de jouer, pourquoi serais-tu payé ?" », a-t-il conclu. Le bras de fer aura duré longtemps, mais West Ham veut vite oublier Dimitri Payet…
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