UEFA : la pression s'accentue sur le PSG !

Par Aurélien Léger-Moëc
1 min.
Valenciennes @Maxppp

Selon L'Equipe, le club parisien n'a pas franchement convaincu l'UEFA lors de ses oraux pour défendre son bilan financier. Du coup, il est particulièrement surveillé en vue de l'instauration du fair-play financier.

Impérial en championnat, toujours en course en Ligue des Champions et qualifié pour la finale de la Coupe de la Ligue. Sportivement, le PSG réalise une saison remarquable. Mais elle pourrait être gâchée en coulisses par le sujet qui agite la planète football depuis de longs mois, à savoir le fair-play financier. En novembre dernier, Nasser Al-Khelaïfi, le président, et Jean-Claude Blanc, le directeur administratif, passaient leur grand oral à ce sujet au siège de l’UEFA. À l’époque, ils s’étaient montrés particulièrement confiants, armés du fameux contrat en or les liant à QTA et leur assurant 200 M€ de revenus annuels.

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Or, selon les informations de L’Equipe, les différents passages de la direction parisienne devant l’UEFA pour détailler le bilan financier ne se sont pas aussi bien déroulés qu’annoncé. Jugés hautains par certains membres de l’UEFA, les dirigeants parisiens n’ont pas totalement convaincu du bien-fondé du contrat avec QTA, en raison des liens qui lient la compagnie avec les propriétaires du club de la capitale. Du coup, le contrat pourrait connaître une décote et ainsi être minimisé dans les revenus parisiens. Ce qui empêcherait potentiellement le PSG de présenter un bilan avec un déficit autorisé de 45 M€ lors des deux prochaines saisons.

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Si le déficit était supérieur à ce montant, alors l’UEFA pourrait prendre des sanctions à l’encontre du PSG. Pas forcément la fameuse exclusion des compétitions européennes, puisqu’il existe 9 punitions différentes. Mise en garde, blâme, amende, déduction de points, rétention de recettes provenant d’une compétition UEFA, interdiction d’inscrire de nouveaux joueurs, restriction sur le nombre de joueurs, retrait de titre ou exclusion de la compétition, autant d’armes dissuasives en possession de l’instance européenne. De quoi mettre un peu plus de pression sur les épaules de Nasser Al-Khelaïfi…

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