Un nouvel exilé sort du silence pour tacler l'OM

Les langues se délient de plus en plus chez les indésirables de l'Olympique de Marseille. Ainsi, après le tacle adressé par Kassim Abdallah hier dans les colonnes de La Provence, c'est au tour du lofteur Foued Kadir d'y aller de sa charge contre le club olympien. Prêté au Betis Séville, l'international algérien ne regrette pas vraiment d'avoir quitté le temps d'une saison un club où le nouvel entraîneur (Marcelo Bielsa, ndlr) «baisse la tête, et ne vous salue pas…». L'intéressé appréciera.

S'il a peu côtoyé l'Argentin, Kadir estime tout de même que l'histoire d'amour entre Bielsa et l'OM est loin d'être solide. Et la charge virulente du coach sud-américain contre Vincent Labrune ne l'a pas vraiment surpris. « C’est exactement ça : c’est à l’image de ce qui s’est passé cet été avec le loft, de la manière dont le club a communiqué. À Marseille, en ce moment, on ne sait pas de qui ça vient, d’où ça vient ? Je ne suis pas sûr que ça puisse marcher comme ça. Quand c’est trop le flou, c’est plus compliqué sur le terrain. Il faudrait que tout le monde se dise les choses en face », a-t-il indiqué à L'Equipe.

Avoir un discours franc, c'est justement ce que Kadir aurait voulu au moment d'être poussé vers la sortie. Évincé par mail, le milieu de terrain n'a toujours pas digéré. « Ce qui m’a le plus embêté, c’est de recevoir l’information par mail, de ne pas savoir le pourquoi du comment. Il y avait un nouveau coach, un nouveau projet, ça aurait pu beaucoup mieux se passer. (...) Je pense aujourd’hui à quelqu’un comme Benoît Cheyrou qui a 15 ans de carrière derrière lui, qui a tout connu et qui est traité comme ça… C’est malhonnête. Même moi, j’ai 30 ans, on peut me dire les choses en face. Il n’y en a pas un qui a agi comme un homme… » Le message est passé.