Valère Germain explique son départ de Monaco et dévoile sa prochaine destination rêvée

Pur produit de la formation monégasque, Valère Germain avait résisté à a vague de nouveaux arrivants lorsque l'ASM était passée sous le giron du magnat russe Dmitry Rybolovlev à la fin de l'année 2011. Mais un peu plus de trois ans plus tard, l'attaquant asémiste de 25 ans a fini par être las de jouer les doublures. Cet été, Germain a donc préféré partir en prêt chez le rival niçois. Un choix que le natif de Marseille ne regrette pas pour l'instant au vu de ses statistiques (4 buts, 2 passes décisives en 8 matches de L1) et qui a été fait malgré le départ du Bulgare Dimitar Berbatov (Anthony Martial n'avait pas encore été vendu à MU).

« Il fallait que je joue, que je ressente la fatigue physique, les efforts, que j’entende le public, que je marque… Durant la seconde partie de saison, l’an dernier, j’ai très peu joué. Quelques fins de match par-ci, par-là. À Arsenal, pour le huitième de finale de Ligue des Champions, j’étais dans la tribune alors que des joueurs qui venaient d’arriver étaient sur le banc. Je travaillais à l’entraînement en me disant que cela pouvait changer à tout moment, mais ça ne changeait pas. À partir de là… (…) J’ai souvent entendu dire que, quand on a été formé par un club, on finit par faire partie des meubles. Je voyais des joueurs arriver, et j’étais toujours considéré comme le petit jeune du centre alors que j’ai vingt-cinq ans aujourd’hui. Il fallait qu’on me voit autrement, qu’on change de point de vue. Pour cela, il fallait que j’aille ailleurs. La décision a été difficile à pendre, mais elle était nécessaire », a-t-il expliqué dans les colonnes de France Football.

Remis en selle du côté de l'Allianz Riviera, Germain n'entend cependant pas rester longtemps sur la Côte d'Azur. S'il concède qu'un avenir à Monaco ou à Nice est envisageable, c'est bien l'étranger qu'il aimerait découvrir une fois son prêt terminé. « Je n’exclus rien. Monaco, Nice, l’Angleterre ou l’Espagne, qui sont les deux championnats qui m’attirent. Hatem (Ben Arfa) m’a beaucoup parlé de l’Angleterre, de la passion. J’ai envie de découvrir autre chose, un autre football, une autre culture, une autre vie, une nouvelle langue qui me servira par la suite. J’ai envie de respirer ailleurs. »