van der Wiel revient sur sa métamorphose et clame son amour pour le PSG !

« Je ne sais pas d'où vient ce côté zen. Je sais, en revanche, que je l'ai aussi sur un terrain, et cette attitude fait parfois penser que je ne donne pas le maximum. En fait, je suis très concentré sur mes matches et je pense que savoir rester calme est l'une de mes qualités. » En effet, Gregory van der Wiel a toujours l'air calme. Apaisé, le latéral du PSG doit en tout cas l'être en ce début de saison, alors qu'il a levé tous les doutes sur son talent et s'est imposé en titulaire sous le mandat de Laurent Blanc. Finies les difficultés, voilà le joueur de 25 ans lancé pleinement dans son expérience au sein du club de la capitale, où il s'est engagé pour quatre saisons en septembre 2012.

S'il ne s'est pas confié dans L’Équipe sur les difficultés rencontrées lors de sa première saison à Paris, son ami Hakim Hamouche l'a fait pour lui, en décrivant une période d'adaptation compliquée. L'agent Mino Raiola parle pour sa part, simplement, d'un manque de confiance de Carlo Ancelotti. Sans doute y-a-t-il un peu des deux. Mais pour l'intéressé, décrit par ses proches comme un professionnel irréprochable, il n'y a aujourd'hui que du bonheur. En plus de la confiance d'un coach, le latéral a la sensation de progresser, dans un dispositif qui lui rappelle celui de son Ajax formateur. « Au PSG comme à l'Ajax, on a une telle possession de balle qu'on passe plus de temps à attaquer qu'à défendre, et je ne vais pas dire que c'est désagréable. La L1 est bonne pour moi car elle m'amène à progresser défensivement, à être plus dur dans les duels. Attaquer, je savais déjà que je pouvais bien le faire. »

Et il le fait bien, en effet. Ses trois passes décisives en Ligue des Champions, en quatre rencontres, témoignent notamment de son apport. Lui qui a relégué Jallet sur le banc songe donc à profiter, alors que son entourage assure qu'il deviendra parmi les tout meilleurs au monde à son poste. Sur Paris et la France, enfin, il assure être désormais parfaitement adapté. « Je suis amoureux de Paris. J'ai grandi à Amsterdam, j'ai besoin de sentir le pouls d'une grande ville. D'aller à des concerts ou de sortir dîner dans les restos. J'aime Paris, j'aime ce mélange de gens, cette variété de lieux, tout est si grand ici. Au début, je voulais rentrer à Amsterdam dès que j'avais un jour de libre. Maintenant, je préfère profiter de Paris. » C'est visiblement réciproque...