Yoann Gourcuff explique pourquoi il a choisi le Stade Rennais

Petite révolution hier au centre d'entraînement du Stade Rennais. Yoann Gourcuff était présent à la Piverdière pour signer son contrat et rencontrer ses futurs coéquipiers. Plus de sept mois après sa dernière apparition sur une pelouse de Ligue 1 (et sa fameuse sortie contre l'OGC Nice), il se rapproche d'un retour à la compétition avec son club formateur. Interrogé par Ouest France, il a accepté de revenir sur son choix de s'engager (pour un an) avec le club de ses débuts.

« Mon choix de revenir au Stade Rennais, c'est un tout. C'était assez naturel pour moi. Je n'ai pas encore rencontré mes nouveaux coéquipiers, mais je regarde tous les matches, je suis en contact régulier avec le coach, le président, d'autres personnes du club. Mon sac n'est pas prêt, mais ce n'est pas loin. Je me sens joueur du Stade Rennais depuis le début de saison », a-t-il assuré. Le Stade Rennais est parvenu à doubler une grosse concurrence française. « Je remercie tous les gens qui ont pensé à moi. Ca fait plaisir, ça fait du bien. (…) Je n'ai eu aucun contact direct avec des clubs étrangers », a expliqué Gourcuff, relatant qu'il avait été en contact avec Willy Sagnol (Bordeaux), Rolland Courbis (Montpellier), Christophe Galtier (Saint-Étienne) ou encore Jocelyn Gourvennec (Guingamp).

Si Rennes a réussi à s'imposer dans l'esprit du joueur, c'est notamment grâce à la longue entreprise de séduction entamée par le président René Ruello. « Avec le président Ruello, nous sommes en contacts depuis presque un an et demi. J'étais à Lyon, cela ne pouvait pas se faire. Cet été, je l'ai vu à plusieurs reprises et je l'ai eu très souvent au téléphone, il prenait des nouvelles presque tous les jours. (…) Mika (Silvestre) est aussi venu me voir à Lorient avec le coach, ensuite, de temps en temps il m'envoyait un SMS pour prendre des nouvelles », raconte Gourcuff. Plus de 18 mois auront donc été nécessaires au président du Stade Rennais pour parvenir à ses fins. Désormais, il ne reste plus qu'à attendre que le meneur de jeu se sente physiquement prêt. Et c'est sur le terrain que l'on pourra constater si le charme déployé par René Ruello aura vraiment servi à son club.