Zubizarreta dévoile les gros manques de l'OM

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Olympique Marseille @Maxppp

Nommé directeur sportif de l'Olympique de Marseille, Andoni Zubizarreta est revenu sur les chantiers qui l'attendent. Et le mercato est loin d'être le plus gros du travail pour l'Espagnol.

Recruté par Frank McCourt pour être le nouveau directeur sportif de l'Olympique de Marseille, Andoni Zubizarreta est chargé d'apporter son expérience d'ancien dirigeant du FC Barcelone pour mener à bien le projet OM Champion. Un challenge de taille pour l'Espagnol. En effet, pour refaire du club phocéen l'une des places fortes du football européen, la patience sera de rigueur. Outre le renforcement de l'équipe première par le biais du mercato, Marseille doit également travailler dans divers domaines (marketing, formation, etc...) pour atteindre cet objectif.

La suite après cette publicité

Un travail de longue haleine qu'il faudra mener à bien au sein d'une formation où la patience a rarement été acceptée. Mais cette tâche est incontournable selon Zubizarreta. Interrogé par L'Équipe, l'ancien directeur sportif des Blaugranas a d'ailleurs dévoilé ce qu'il manquait à l'OM pour en faire une institution complète. Et sans surprise, il compte s'appuyer sur ses expériences au sein du Barça et de l'Athletic Bilbao pour arriver à ses fins.

À lire OM : suspension confirmée pour Faris Moumbagna

Zubizarreta veut renforcer la formation

«Dans des clubs comme le Barça ou l'Athletic, il y a des idées, une philosophie, mises en place depuis des années et des années. Ici, il manque du lien entre les différentes composantes. Entre la formation et le club, entre la formation et l'équipe première, entre l'équipe première et le club, entre le secteur de recrutement et la formation...» Instaurer davantage de liens entre les différentes sphères de l'OM, voici donc l'une des missions de l'Espagnol. Mais ce n'est pas tout.

La suite après cette publicité

Avant l'arrivée de l'équipe McCourt, l'OM était fortement critiqué pour son incapacité à se fournir en munitions au sein de son centre de formation. Et lorsque ç’a été le cas, bon nombre de talents phocéens ont préféré mettre prématurément les voiles au lieu de s'inscrire dans la durée. Une tendance qui ne surprend pas «Zubi». «Je reviens aux manques de liens. Je crois qu'il n'y a jamais eu un véritable plan global. Il y en a qui ont commencé à être mis en place, mais qui n'ont pas connu assez de pérennité. On doit réfléchir à comment on va arriver à porter une attention plus grande à la formation et parvenir à faire passer la dernière marche aux bons jeunes jusqu'à l'équipe première, comme pour Maxime (Lopez).» Après les paroles, place donc aux actes.

Plus d'infos sur...

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité