Entretien avec... Cédric Fauré : « À l'époque j'étais au coude à coude avec des joueurs comme Morientes et Elber... »

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Reims Cédric Fauré @Maxppp

Revenu à Reims la saison dernière après un court passage au Havre, Cédric Fauré a retrouvé ses sensations de buteur en Champagne. Auteur de 18 réalisations en 22 matches de championnat, le joueur âgé de 31 ans est tout simplement le meilleur buteur du National. Deuxième du classement derrière Evian l'ancienne formation entraînée par Luis Fernandez est d'ailleurs sur le point de retrouver la Ligue 2. Pour FootMercato, l'ex-Toulousain revient sur ses ambitions.

FootMercato : Après un exercice 2008/2009 compliqué comment vous sentez-vous ?

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Cédric Fauré : Ça va très bien. La saison se passe comme le club l'avait souhaité. C'est important de suivre les objectifs fixés, car s'il n'y a pas de remontée en fin de saison, il y aura de nombreuses pertes.

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FM : Quels sont les points forts de votre équipe ?

CF : Nous avons beaucoup de joueurs d'expérience et un groupe très homogène. Et puis nous réalisons un bon parcours à l'extérieur (seulement trois défaites, à Hyères, Fréjus et Evian).

FM : Vous êtes meilleur buteur de National, comment expliquez-vous ce regain de forme ?

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CF : Je pense que c'est dû à l'équipe. Comment elle tourne bien, c'est plus facile pour les attaquants. Il y a beaucoup plus d'occasions. Après c'est à nous d'être devant le but... Aujourd'hui ça me réussit et j'espère que ça durera jusqu'à la fin de la saison.

FM : Maintenant que vous avez retrouvé une belle cote, continuerez-vous l'aventure à Reims la saison prochaine ?

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CF : Il me reste deux ans de contrat, je suis bien ici. Je ne vais pas dire que j'ai fait une erreur en allant au Havre, mais après avoir vu ce qu'il s'est passé et au bout d'un moment... J'ai 31 ans, je me sens bien à Reims où je suis apprécié donc je crois qu'à un moment il faut se contenter de ce que l'on a. Mon objectif c'est d'aider le club à remonter en L2, après si je peux participer à la montée en Ligue 1 ça me ferait très plaisir.

FM : Que ferez-vous au terme de votre contrat ?

CF : Pour l'instant, je n'en sais rien.

FM : Après l'épisode toulousain, rêvez-vous toujours de L1 ?

CF : A Toulouse, ça n'a pas été un échec contrairement à ce qu'il s'est dit. Pour une première saison, il ne faut pas oublier que j'ai marqué plus de 10 buts dans un club qui jouait le maintien. Aujourd'hui, quand un joueur marque 10 buts on l'idolâtre. À l'époque j'étais au coude à coude avec des joueurs tels que Morientes et Elber qui ont marqué à peu près le même nombre de buts, mais eux personne ne leur a dit qu'ils ont raté leur saison. Si un jour je dois retourner en L1, j'espère que ce sera avec le Stade de Reims.

FM : Vous qui avez connu la L1, la L2 et le National, quel est le meilleur souvenir de votre carrière ?

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CF : Ce fut quand on est remonté avec Toulouse du National en L1. Ensuite il y a eu une demi-finale de coupe de la Ligue contre Bordeaux (en 2007, Ndlr). Mais j'aimerais qu'avant la fin de ma carrière je puisse en avoir d'autres comme une montée en L1 ou une finale de coupe.

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