FC Nantes : l'incroyable constat dressé par Waldemar Kita

Par Amaury de Bonneval
2 min.
Nantes @Maxppp

Président du FC Nantes depuis août 2007, Waldemar Kita a une conception bien à lui de ce que devrait être son rôle à la tête des Canaris. Et si Nantes a encore échoué cette saison à retrouver la Ligue 1, c’est parce qu’il n’a pas le pouvoir sportif.

Si l’on considère qu’il en va des ministres comme des entraîneurs, Waldemar Kita pourrait faire siens les mots de Jean-Pierre Chevènement, qui disait en mars 1983 : « un ministre ça ferme sa gueule ou ça démissionne ». Kita a déjà « consommé » sept entraîneurs (Der Zakarian, Baup, Rohr, Furlan, Gentili, Anziani et Chauvin) depuis son arrivée à la tête du FC Nantes sans jamais parvenir à ramener l’un des plus beaux palmarès du football français à la place qui est la sienne, en Ligue 1.

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« Lors de mon arrivée à Nantes, j’avais annoncé mon projet sur cinq ans. Tout s’est passé comme je l’avais dit. Tout, sauf la seule chose que je ne maîtrise pas : Nantes en L1. (…) Le seul échec, c’est le domaine dans lequel je ne peux pas vraiment mettre mon nez : le sportif », explique-t-il dans les colonnes de France Football. Et c’est là que le bât blesse pour le président nantais qui considère que la seule manière de mener à bien sa mission serait d’avoir les pleins pouvoirs concernant le sportif.

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« Un vestiaire, c’est un Etat dans l’Etat. Le président n’a rien à dire la plupart du temps. C’est grave quand même. A la base, l’employé doit écouter ce qu’on lui dit, c’est tout. Un bon entraîneur, c’est celui qui sait écouter et qui sait apprendre et applique une méthode dans l’intérêt du club. » Des propos tout sauf nuancés pour un président désespéré de voir que des prérogatives essentielles d’un club dont il est l’unique propriétaire lui glissent entre les doigts.

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« Le jour où je partirai, j’en aurai gros sur la patate, mais c’est comme ça. C’est la vie. Le FC Nantes est une maîtresse. Mais avec du recul, je suis un peu déçu de moi-même. J’aurais dû être plus ferme. » Mais alors pourquoi rester ? « On ne peut pas partir comme ça. Il y a le respect de la loi, mais aussi celui des gens avec qui je travaille. Je respecterai mon engagement jusqu’au bout. Je suis prisonnier du FC Nantes ! Mais il y a un moment où je vais péter les plombs. Je me connais, ça peut arriver d’une minute à l’autre. Il suffit d’un rien. » Landry Chauvin n’a qu’à bien se tenir.

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