HAC : Maillol contre-attaque et tacle ses détracteurs

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
Le Havre @Maxppp

Le sulfureux Christophe Maillol a publié un communiqué où il défend fermement sa position, explique le retard de la monétisation et tire à vue sur ses détracteurs.

Le Havre verra-t-il un jour l'argent promis depuis août dernier par Christophe Maillol ? Même Jean-Pierrre Louvel, président du HAC et fervent défenseur du projet Maillol depuis le début, commence à en douter. Ce n'est d'ailleurs plus le dossier Maillol qui a été présenté à la DNCG, mais bien celui de Louvel, qui comporte la vente de plusieurs jours. Louvel avait accordé à Maillol un dernier délai, au 31 janvier, pour que l'argent soit versé sur les comptes du Havre.

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Aujourd'hui, l'homme d'affaires français a publié un communiqué, adressé à l'AFP, sur son compte Twitter, où il tente d'expliquer que les 20 M€ promis arriveront bel et bien au HAC. « Ce vendredi 30 janvier, j'ai informé le président du HAC, Jean-Pierre Louvel, que je disposerai des 20 M€ que m'apportent mes partenaires courant du mois de février 2015 », écrit-il d'emblée, réclamant de fait un nouveau délai, ce qui serait le 8e depuis août !

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« Le retard que je subis est celui de la monétisation de cette somme. Mes partenaires m'ont permis d'obtenir une garantie. Il faut qu'elle soit transformée en cash pour acheter le club. Pour cela, mes partenaires doivent procéder à une cession d'actifs qui prend quelques semaines de plus que prévu. C'est un retard regrettable. Mais c'est courant dans le traitement international des affaires. Et ça ne justifie ni les bêtises colportées, ni les attaques », s'explique-t-il. Puis il s'en prend à ceux qui mettent en doute sa bonne foi.

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Maillol s'agace

« Les attaques sont d'autant plus inacceptables qu'il est très difficile de convaincre des investisseurs de s'engager dans le football français. Ne parlons pas des investisseurs français. Il n'en existe quasiment pas. Et les grands groupes français impliqués en Ligue 1 et Ligue 2 cherchent à vendre. Il faut donc se tourner, lorsqu'on ne dispose pas d'une fortune personnelle, vers des investisseurs étrangers. Et là, les critiques pleuvent : les pays deviennent « exotiques », les hommes d'affaires « douteux », les circuits de financement inquiétants ». Que cherche-t-on ? A dégoûter du foot français tous les entrepreneurs ? Moi je prends d'énormes risques personnels en m'engageant pour un club français. Quels risques prennent ceux qui diffament, bien assis dans leur fauteuil ? »

Christophe Maillol repasse donc à l'offensive sur le plan médiatique. Mais la crédibilité de sa parole est toujours mise en doute du côté du Havre, tant que les millions attendus se laissent toujours désirer. S'il publie bien les garanties bancaires de trois virements totalisant 20 M€, il ne pourra réussir son pari qu'une fois devenu officiellement le propriétaire du HAC.

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