L'AJA, le coin des bonnes affaires hivernales pour la L1 ?

Par Alexis Pereira
2 min.
AJ Auxerre @Maxppp

Descendu en Ligue 2 cet été, l'AJ Auxerre traverse toujours une crise économique profonde et pourrait se séparer de nombreux joueurs lors du mercato en janvier.

«Personne ne se rend compte à quel point c'est grave. Il y a une situation financière catastrophique. Il y a un vrai travail de fond pour tenter une amélioration de nos capitaux propres. Et si on pouvait, en même temps, parvenir à réduire nos problèmes de trésorerie, ça serait bien. Cette saison, avec la relégation, on a dû couper par quatre notre budget, et ce n'est vraiment pas simple». Gérard Bourgoin n'y va pas par quatre chemins dans les colonnes de L'Yonne Républicaine : l'AJ Auxerre est en crise. Une crise sportive bien sûr depuis sa relégation en L2 cet été, mais aussi économique. Du coup, les Bourguignons pourraient bien être obligés de se séparer de plusieurs joueurs en janvier pour faire baisser encore la masse salariale.

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«On va poursuivre ce que l'on a commencé cet été, même si on n'a pas réussi à vendre autant de joueurs que ce que l'on aurait aimé. S'il y a des possibilités pour le faire cet hiver, on sera attentif et très réactif. Il n'est pas question de bloquer qui que ce soit», a confié le président de l'AJA, concédant que, pour l'instant, «le marché était endormi». Mais les choses pourraient bien commencer à bouger dans les prochains jours. Il faut dire que, dans l'effectif ajaïste, quelques joueurs risquent d'attiser la convoitise, notamment en Ligue 1. On pense à des jeunes talentueux comme Willy Boly (21 ans) ou Georges Mandjeck (24 ans), qui étaient déjà à deux doigts de quitter l'Abbé-Deschamps à l'intersaison.

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Les expérimentés Olivier Sorin (31 ans, pressenti comme doublure à Lille), Cédric Hengbart (32 ans), Olivier Kapo (32 ans, 5 buts et 2 offrandes en L2) ou encore Dennis Oliech (27 ans, 3 réalisations et 7 passes décisives en L2) pourraient attirer quelques clubs en quête de renforts habitués à l'élite. En tout cas, Auxerre ne mettra pas de bâtons dans les roues des différents intéressés. «La priorité est de sauver Auxerre comme entreprise. On a des obligations à remplir avant de repasser devant la DNCG en février. Ce sera difficile de repartir la saison prochaine si nous ne réussissons pas ces opérations (N.D.L.R. : augmentation fonds propres et baisse masse salariale)», a conclu Bourgoin. À bon entendeur...

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