« Cette semaine, quand le président prendra ses fonctions, il donnera le dernier mot. C’est bien parti. C’est fait à 99%. J’ai eu plusieurs propositions. J’ai aimé le projet qui a été présenté par Le Havre. Ça fait déjà 3 mois et demi que je suis arrêté. C’est important pour moi de revenir en Europe pour me concentrer sur le travail. Le Havre me donne cette occasion, et j’ai accepté. » Ce lundi soir encore, au micro de beIN Sports, Adriano était résolument confiant quant à son arrivée au Havre.

Pour l’Empereur, les choses étaient claires : il devait s’engager en faveur du club normand d’ici la fin de la semaine. Une annonce forte, qui réconfortait les supporters havrais, et qui plaçait définitivement l’ancien canonnier de Serie A dans la rubrique joueur de foot, loin des frasques qui ont jalonné ses dernières années. Mais, malheureusement pour lui, l’international auriverde est aujourd’hui rattrapé par ses vieux démons, ceux-là mêmes qui ont gâché sa carrière.

Adriano dans la tourmente

En effet, la presse brésilienne et Globo Esporte en tête assurent aujourd’hui qu’Adriano est dans le viseur de la justice locale. La raison ? L’ancien joueur de l’Inter Milan et de l’AS Roma est accusé de « trafic de drogue », « usage de faux » et « association de malfaiteurs » par le ministère public de Rio de Janeiro. Le joueur a entretenu des rapports privilégiés avec des trafiquants connus au pays, et aurait ainsi mis à leur disposition des motos - qu’il aurait par ailleurs mis au nom de sa mère - et des biens, facilitant de facto leurs activités illicites.

Sachant qu’au Brésil, en cas d’association de malfaiteurs dans ledit trafic, la peine encourue est de 10 ans, Adriano est vous l’aurez compris dans une situation bien inconfortable. Si son arrestation n’a pas été prononcée par le procureur, ce dernier réclame la saisie immédiate de son passeport, craignant que l’Empereur prenne la fuite avec des ressources financières importantes. Ou comment faire de son retour comme footballeur un souvenir déjà lointain…