Le président de Luzenac crie au scandale et cartonne la DNCG !

Par Sébastien DENIS
2 min.
Luzenac @Maxppp

Le couperet est tombé hier ! Luzenac ne pourra pas monter en L2. Une décision aberrante pour le président du LAP qui ne mâche pas ses mots envers la DNCG et qui ne veut pas s'avouer vaincu.

Le 18 avril dernier, Luzenac, petit village ariégeois de 643 âmes, entrait dans l’histoire du football français en devenant la plus petite commune française à accéder au football professionnel. Après avoir fait la une des médias français pendant plusieurs jours, le LAP a rapidement déchanté. Malgré des infrastructures inappropriées au football professionnel, Luzenac voulait croire en la montée en L1 et avait déjà prévu de se délocaliser du côté du stade Ernest-Wallon - habituelle antre du club de rugby, le Stade Toulousain -, la faute à une enceinte Jean-Noël-Fondère de la Foix qui ne convient pas aux normes de la LFP.

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Mais malgré toutes ses précautions, le club ariégeois s’est fait recaler début juin par la DNCG. Et l’appel demandé par la direction du club n’a rien donné puisqu’il s’est fait une nouvelle fois recalé par le gendarme financier du football français ce mercredi malgré de nouvelles garanties financières. Une décision qui était jouée d’avance comme l’affirme Jérôme Ducros, le président du club dans les colonnes de l’Équipe. « Avec tous les documents fournis, montrant qu’on a un excédent de 70 000 € sur l’exercice écoulé, une caution bancaire personnelle de 1 M€ et une garantie des sponsors de 850 000 €, ainsi que l’accord du Stade Toulousain pour utiliser le stade Ernest Wallon, je ne comprends pas. Je suis dégouté, écœuré. J’avais senti lors de l’audition que les dés étaient pipés. Les membres de la DNCG ne m’ont même pas salué, ni invité à s’exprimer mon directeur général, Fabien Barthez. On a ressenti un profond mépris. »

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Mais Ducros ne compte pas abandonner. Le président du LAP l’affirme, il se battra jusqu’au bout comme il l’a expliqué juste après une réunion très poignante avec les 36 salariés du club. « C’est une honte, on attend d’avoir la notification de la décision et on va saisir le CNOSF en début de semaine prochaine, puis le tribunal administratif s’il le faut. Je serais le défenseur du foot amateur et de ses droits. Le pognon ne peut pas prendre le pas sur tout. On a accédé à la L2, on doit y jouer. On se battra jusqu’au bout. » Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, c’est Istres (19e de L2 l’an passé et relégué en National) qui prendrait la place du LAP. Tout reste encore flou et cela pourrait continuer au gré des différents appels que compte saisir Jérôme Ducros, remonté comme jamais pour sauver son club.

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