Lens promu en Ligue 1, tous les voyants semblent au vert pour les Sang-et-Or. Mais face à l'incertitude concernant le budget à disposition et avant le passage devant la DNCG, Antoine Kombouaré se pose de sérieuses questions quant à son avenir dans l'Artois.
Le Racing Club de Lens a, tout comme le FC Metz et le Stade Malherbe de Caen, validé son ticket pour l'élite du football français en terminant à la deuxième place au classement du championnat de France de Ligue 2. Une saison réussie, qui permet donc aux Sang-et-Or de faire leur retour dans la cour des grands. Reste à savoir avec quelles ambitions, alors que le propriétaire azéri Hafiz Mammadov semble vouloir n'injecter «que» 10 à 15 M€, et arriver ainsi à un budget compris entre 40 et 45 M€ :
« L’ambition n’est pas d’être dans les trois premiers au bout d’un an, mais de nous construire, de nous rapprocher chaque année des places européennes. On veut se maintenir au milieu du tableau, et bâtir au fur et à mesure une équipe pour jouer les places en Europe. L’objectif, c’est d’abord de se construire sportivement », nous confirmait d'ailleurs il y a peu le directeur sportif du RCL, Jocelyn Blanchard. L'idée est donc claire : construire pas à pas, sans casser outre mesure la tirelire du milliardaire.
De quoi rendre fou de joie l'entraîneur Antoine Kombouaré ? Eh bien pas franchement semble-t-il. En effet, selon L’Équipe, l'homme de 50 ans n'est pas sûr de rester, se posant de sérieuses questions alors qu'il n'a toujours pas eu de conversations avec l'actionnaire majoritaire depuis la remontée. Le passage devant la DNCG, qui doit intervenir dans les prochains jours, pourrait ainsi jouer un rôle clé dans la décision de l'ancien entraîneur du PSG. Ce dernier, ambitieux, ne se voit pas être à la tête d'une équipe qui n'a pas obtenu de renforts dignes de ce nom. Le quotidien précise même que le Kanak réfléchit à ses plans d'avenir, hésitant entre une année sabbatique et une expérience à l'étranger.
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