Luzenac tire le signal d'alarme mais n'a pas dit son dernier mot pour la L2

Par Alexandre Pauwels
1 min.
Luzenac @Maxppp

Après la décision défavorable du CNOSF, Luzenac est de nouveau plongé dans le doute quant à son avenir en Ligue 2. Fabien Barthez a de nouveau pris la parole pour confier son incompréhension.

Après avoir rendu un avis favorable quant à la montée du club en Ligue 2, le CNOSF s’est finalement rangé du côté de la DNCG pour livrer un verdict négatif à Luzenac. Le petit club de l’Ariège, saisi par l’enthousiasme après sa première audience, est donc de nouveau tombé dans le doute. Joint hier soir par L’Équipe à la suite de cette annonce, Fabien Barthez n’a pas caché son inquiétude. S’il n’a pas encore officialisé le dernier recours du club auprès du tribunal administratif de Toulouse, le directeur général du LAP a pointé la gravité d’une telle décision.

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« Nous allons plancher toute la nuit sur le dossier qui nous a été renvoyé et mardi, en fin de matinée, nous livrerons notre stratégie. A cette heure-ci, il est trop tôt pour dire si nous irons ou pas devant le tribunal administratif. Mais l’heure est grave, il ne faut pas le cacher. Cela peut faire 40 personnes au chômage. » Pour Barthez, les comptes du club, à l’origine de la décision des instances – au 30 juin, le bilan comptable était dans le rouge de 840 000 euros – sont désormais équilibrés. Ce qui le pousse à s’interroger.

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« Leur principal reproche, aux instances, c’est de nous dire que nous avons tardé à mettre nos comptes à jour. Oui, en effet, nous avons eu un retard de quinze jours ! Mais est-ce pour cela qu’on nous condamne ou parce qu’on dérange ? » Le dirigeant n’a pas digéré, vraisemblablement comme toute la direction du petit club ariégeois. Il ne lui reste aujourd’hui qu’une seule solution, saisir le tribunal administratif, et croiser les doigts. Le LAP n’a pas fini son combat.

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