Arrivé à Monaco dans les dernières heures du mercato hivernal, Nabil Dirar est sans conteste l’une des recrues phares de l’hiver, L1/L2 confondues. En Belgique son départ pour le 18e de L2 a fait l’effet d’une bombe si bien que le joueur a dû justifier les raisons de son départ.
Dans les dernières heures du mercato hivernal, Nabil Dirar a rejoint l’AS Monaco. Si l’arrivée du milieu offensif marocain s’est fait dans un certain anonymat en France, son départ du FC Bruges a provoqué un tollé, notamment au sein même du club belge. Il faut dire que Dirar était un titulaire indiscutable chez l’actuel 2e de Jupiler League depuis quatre saisons. Partir chez l’actuel 18e de Ligue 2 a suscité interrogation et polémique. D’ailleurs, le coach allemand des Blauw en Zwart a fait part de son mécontentement et a tout fait pour retenir l’international marocain, en vain. Il faut dire que la saison passée, l’ancien pensionnaire de Westerlo avait distillé 13 passes décisives pour trois buts en Jupiler League, on comprend mieux le désarroi de Christoph Daum.
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Mais Nabil Dirar pouvait-il refuser la proposition monégasque ? Sur le Rocher, il s’est engagé pour quatre ans et demi et touchera près d’un million d’euros net par an. Interrogé par Het Nieuwsblad, le nouveau maitre à jouer de l’ASM explique les raisons de son choix. « Je comprends que l'entraîneur soit mécontent. J'en suis désolé. Je lui souhaite, ainsi qu'à tous mes coéquipiers, le meilleur pour le futur. Mais je ne pouvais pas refuser cette offre. Pour des raisons financières évidemment, mais pas seulement cela. Monaco est aussi un club avec une riche tradition et a atteint il y a huit ans la finale de la Ligue des Champions. Un pas en arrière ? Je comprends ce point de vue mais je ne le partage pas. Monaco veut aussi rapidement que possible revenir au sommet de la Ligue 1 en France et aussi en Europe. J'ai 25 ans et c’est un plan à long terme pour moi. »
Il ne regrette absolument pas sa décision et loue bien évidemment le climat du Rocher qu’il préfère bien volontiers à la froideur russe. « Sans vouloir reprocher quoi que ce soit à mes collègues qui optent pour le football russe (ndlr : Carcela, Boussoufa ou Legear), je préfère un club comme Monaco, où ma femme et ma future petite fille peuvent jouir de conditions de vie et climatiques plus agréables. » Au final, le club de Ligue 2, dirigé par l'oligarque russe Dmitri Rybolovlev, a cassé sa tirelire pour attirer l’étoile du FC Bruges. La presse belge évoque un montant de 7,5 M€, ce qui représenterait le plus gros transfert sortant de l'histoire du club belge.
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Pour Monaco aussi l’effort est important, puisque le natif de Casablanca est sans conteste la tête de gondole du pharaonique recrutement monégasque cet hiver (recrutement de 10 joueurs pour une somme total de 18,5 M€). Véritable feu follet en Belgique, Nabil Dirar est capable d’incroyables fulgurances tout en faisant parler sa science de la dernière passe. Reste à savoir s’il saura s’adapter en Ligue 2 au sein d’un championnat plus physique que technique. S’il y parvient, nul doute que l’ASM ne devrait pas rester longtemps dans la zone de relégation. Coup de folie ou coup de génie de la part de la nouvelle direction de l'ASM ? Réponse dans les prochaines semaines...
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