VA : Marco da Silva prépare son retour et affiche ses ambitions

L'année 2014 aura été difficile pour Valenciennes et Marco da Silva (22 ans). Outre la relégation en Ligue 2 en fin de saison dernière, le milieu de terrain formé au club s'est rompu les ligaments croisés du genou gauche début juillet. «C'était pendant la préparation. Je n'ai même pas eu le temps de faire un match amical. Sur un contact anodin avec un coéquipier, la jambe s'est bloquée, et voilà, les croisés... Impossible de marcher. J'ai été opéré le 22 juillet», nous a-t-il raconté. Une véritable tuile pour le milieu de terrain défensif qui, au long de la saison passée, s'était petit à petit fait sa place en équipe première (20 apparitions en L1, 1 but). «C'est la vie. C'est arrivé comme ça. Il y a pire que moi, il ne faut pas se voiler la face. On prend son mal en patience et on continue de bosser pour revenir encore plus fort. C'est sûr, c'est super embêtant pour ma progression. À 22 ans, on a besoin de jouer, de s'exprimer, pour la suite de sa carrière. Ça tombe à un mauvais moment, mais je préfère que ça soit arrivé comme ça, je vais pouvoir faire toute la deuxième partie de saison», a expliqué celui qui voit doucement la lumière au bout du tunnel.

«C'était la première grosse blessure de ma carrière, la première opération. On perd du muscle, c'est compliqué de récupérer surtout. J'en suis à trois mois, à la moitié de ma réathlétisation. Ça commence à faire un peu long, sinon ça va, on garde le moral, il faut ! J'ai fait trois semaines de rééducation à Capbreton, à base de renforcement musculaire. Il faut réapprendre à bien marcher, il faut récupérer du muscle. Depuis, je suis revenu à Valenciennes pour travailler avec les kinés du club. J'ai repris la course il y a plusieurs jours. J'attaque avec le préparateur physique. C'est un peu frustrant d'être sur le côté, de les voir s'entraîner par la fenêtre quand je travaille en salle de musculation. Pareil quand je vais les voir au match ou quand je regarde la télé. Tu es impuissant, tu ne peux rien faire. On est spectateur, on ne peut rien faire... Avec le chirurgien, on s'est fixé janvier. A priori, ça devrait être bon», a-t-il lancé, trépignant d'impatience de retrouver les terrains, avec la réserve d'abord avant de retrouver en temps voulu l'équipe première.

VA aura bien besoin de lui pour remonter au classement et viser les premières places. «On a eu un démarrage assez compliqué. Il faut refaire une série pour se mettre à l'abri et assurer le maintien le plus rapidement possible. Tous les jours, je suis avec eux, je les vois tout le temps. L'ambiance est bonne, pas de soucis avec ça. Il y a toujours eu une bonne ambiance. Il ne faut pas non plus croire qu'on va s'en sortir sans se retrousser les manches, il faut faire le taf. Bernard Casoni, c'est un bon coach, avec du caractère, de la gnak, il sait ce qu'il veut. À première vue, c'est un très bon coach», a-t-il indiqué. Une fois sur pied, le Franco-Portugais, qui a eu des touches il y a quelques mois avec la sélection Espoirs lusitanienne, espère reprendre sa progression pour pourquoi pas suivre les exemples de certains de ses aînés, eux aussi formés dans le Nord. «Arthur Masuaku (Olympiacos), Nicolas Isimat-Mirin (PSV via Monaco), Vincent Aboubakar (Porto)... Ça fait envie c'est sûr. Je veux avant tout revenir à mon meilleur niveau, avec un genou solide. Plus tard, on a tous l'envie de découvrir les clubs européens qui jouent les compétitions européennes», a-t-il conclu. Débordant d'ambition, Marco da Silva reviendra en 2015 avec l'envie de mordre dans le ballon. Tant mieux pour VA. En attendant, peut-être, d'aller plus haut...