L'Anzhi Makhachkala en plein naufrage !

Par Quentin Siebman
2 min.
Anzhi @Maxppp

Après son rachat par un milliardaire russe en 2011, l’Anzhi a secoué le mercato à grands coups de millions. Mais cet été, le club a changé de stratégie, et les résultats s’en ressentent…

Samuel Eto’o, Willian, Lassana Diarra, Yuri Zhirkov… Depuis le rachat de l’Anzhi Makhachkala en janvier 2011, le milliardaire russe Suleyman Kerimov a mis les petits plats dans les grands. Son objectif : faire du club du Daguestan, au palmarès quasi-vierge (deux titres de champion de Russie), un grand d’Europe. Mais après plus de deux ans de folie dépensière, le constat est effarant : 234 M€ dépensés sur le marché des transferts, une masse salariale atteignant les 80 M€ et près de 60 M€ pour améliorer les infrastructures… Le tout pour quoi ? Une finale de Coupe de Russie et un 1/8e de finale de Ligue Europa. Autrement dit, rien du tout.

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Mais cet été, changement de cap. Face à ce retour sur investissement à la limite du risible, Kerimov se rétracte et entame une large campagne de dégraissage. « L’Anzhi va faire l’objet d’une réorganisation. Nombre de nos coûteuses vedettes vont quitter Anzhi, et le budget du club va baisser de 50-70 millions de dollars par an, » confirmait début août le président du club, Konstantin Remchukov. Out, les Eto’o, Willian (Chelsea), envolées les stars russes Zhirkov, Kokorin et Denisov (Dynamo Moscou), le virage est radical. Et les résultats ne tardent pas à en souffrir.

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Après un début de saison poussif mais encourageant face aux Moscovites du Lokomotiv (1-1) et du Dynamo (1-2), le club du Daguestan a sombré. L’Anzhi pointe aujourd’hui à la dernière place du classement avec six nuls et six défaites… en douze rencontres. Toujours pas de victoires, que ce soit en Premier League russe ou en Europa League, pour 12 petits buts inscrits en 14 rencontres et 25 encaissés. Le constat est alarmant. Le week-end dernier, les Jaunes ont même coulé sur la pelouse du Rubin Kazan (5-1), pourtant en difficulté au classement. On dit souvent que tout va très vite dans le football, et l'Anzhi l'apprend aujourd'hui à ses dépens.

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