Arsenal : enfin des problèmes de riche pour Arsène Wenger

Par Aurélien Léger-Moëc
3 min.
Wenger regrette l'échec Cristiano Ronaldo @Maxppp

En étrillant Manchester City lors du Community Shield, Arsenal a prouvé qu'il était fin prêt à démarrer la saison, armé de nouvelles certitudes grâce à son recrutement et au retour de ses blessés. Arsène Wenger dispose désormais d'un effectif conséquent.

Un mercato ambitieux, un succès cinglant face au champion en titre et voilà tous les supporters d'Arsenal qui se prennent à rêver de titre national. Cela fait bien longtemps que les Gunners n'avaient pas diffusé un tel sentiment à leurs fans. Tant critiqué ces dernières années sur son comportement sur le mercato, Arsène Wenger surfe sur la vague. « Je suis très heureux de notre marché et je suis d’avis d’en faire encore plus. Je pense que, du 15 au 30 août, nous serons encore occupés », disait-il ainsi il y a quelques jours.

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Arsène Wenger recruterait bien un ou deux défenseurs centraux suite au départ de Thomas Vermaelen pour le FC Barcelone, car il ne dispose dans ce secteur que de Per Mertesacker et de Laurent Koscielny. La recrue Chambers peut dépanner à ce poste (comme lors du Community Shield) et le jeune Miquel est toujours là, mais un renfort ne serait pas de trop. En dehors de ce poste, Arsenal possède un effectif particulièrement complet et cela fait bien longtemps que Wenger n’a pas eu autant d’atouts sous la main.

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Une concurrence féroce dans l'entrejeu

La concurrence au milieu de terrain s’annonce ainsi particulièrement rude : Arteta, Wishere, Ramsey, Özil, Rosicky, Flamini, voire même Diaby qui se rapproche d’un retour. Contre Manchester City, dans un 4-3-3, Wenger a installé le trident Arteta-Wilshere-Ramsey. Le premier sera le capitaine cette saison et paraît inamovible dans le rôle de sentinelle. Les deux autres représentent mieux que personne l’avenir d’Arsenal. Enfin débarrassés de leurs blessures, ils entament la nouvelle saison avec un appétit énorme. Flamini a donné de précieux coups de main la saison passée, tout comme Rosicky, qu’on n’attendait pourtant plus à ce niveau. Quant à Diaby, si son corps le laisse enfin tranquille, il deviendra une alternative plus qu’intéressante.

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Le cas Özil semble plus complexe. Dans un 4-3-3 à la barcelonaise, peut-il prétendre à une place dans l’entrejeu alors qu’il affiche une répulsion certaine pour l’effort défensif ? Sa première saison avec les Gunners, partie sur les chapeaux de roue, a finalement été décevante. Wenger va-t-il mettre en place un 4-5-1 pour le placer en tant que numéro 10 ? Il faudra patienter pour en savoir un peu plus puisqu’Özil a eu droit à des jours de repos supplémentaires suite à la Coupe du Monde. Le retard pris par l’international allemand pourrait bien être un réel handicap dans la course à une place de titulaire.

Enfin du choix devant

Car devant, sur les ailes, la concurrence est également rude. L’arrivée d’Alexis Sanchez et le retour progressif de blessure de Walcott offrent à Wenger de multiples possibilités, avec la présence d’Oxlade-Chamberlain, de Cazorla et de Podolski. Ce dernier semble sur le départ, mais n’a pas trouvé preneur jusqu’à présent. Quant au numéro 9, Olivier Giroud apparait comme le titulaire indiscutable, Yaya Sanogo a pris un peu de bouteille et Joel Campbell est revenu de prêt. L’international costaricien, auteur d’une belle Coupe du Monde, a convaincu Wenger de lui laisser une chance. Le manager français a déjà déclaré qu’il comptait sur lui cette saison et refusera de le céder malgré le pressing du Milan AC.

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Pour la première fois depuis bien longtemps, grâce à un recrutement solide et au retour des blessés, Arsène Wenger peut compter sur une véritable armada, où quasiment tous les postes (sauf en défense centrale) sont doublés. Et où les doublures ne sont pas des jeunes premiers. Sera-ce suffisant pour se battre à armes égales avec Chelsea, Manchester City et compagnie ?

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