Arsenal : une fin de saison sous pression

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Arsenal FC @Maxppp

Défait hier soir sur le terrain de Wolverhampton (3-1), Arsenal n'en a pas profité pour ravir à Chelsea la quatrième place du classement de Premier League synonyme de Ligue des Champions. Un coup pour des Gunners plus que jamais sous pression.

Successeur d'Arsène Wenger, Unai Emery vit une saison contrastée avec Arsenal. Encensé parce qu'il est l'entraîneur du club londonien à compter le plus grand nombre de victoires après ses 50 premiers matches dirigés (32), l'Espagnol n'échappe pas aux critiques pour autant. Car les Gunners risquent encore une fois de devoir se passer de la prestigieuse et lucrative Ligue des Champions la saison prochaine. Un critère de jugement qui peut paraître sévère dans un championnat anglais où la concurrence est très féroce.

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Mais le constat est là. Privé de la coupe aux grandes oreilles depuis 2017, Arsenal est en train de se rater dans le sprint final. Opposés à Crystal Palace et à Wolverhampton lors de leurs deux derniers matches, les partenaires d'Alexandre Lacazette se sont inclinés à deux reprises. La défaite d'hier face aux Wolves les a d'ailleurs empêchés de reprendre la quatrième place à Chelsea, à trois journées du terme. Un revers qui a provoqué également l'ire des supporters rouge-et-blanc. Souvent frustrés, certains sont même allés jusqu'à réclamer le remplacement d'Emery par Mikel Arteta (qui avait été ciblé avant l'arrivée de l'ex-coach du PSG).

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Un calendrier plus facile et le joker Ligue Europa

Pas de quoi remettre en questions l'avenir du basque sur les bords de la Tamise. Interrogé à l'issue du match, Emery accusait le coup, mais ne voulait pas dramatiser la situation. «Le Big Four est un objectif, un objectif compliqué. Nous avons perdu les deux derniers matches face à Crystal Palace et ici (à Wolverhampton), mais nous aurons nos chances lors des trois derniers matches de Premier League. Nous sommes déçus, mais il faut regarder l’ensemble de la saison. Nous devons nous préparer de la meilleure manière possible pour le déplacement à Leicester. Là encore, ce sera difficile, mais nous pouvons ramener quelque chose». Et si Arsenal aime jouer avec les émotions de ses supporters, Emery a raison de rester confiant.

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Hormis Manchester City et Liverpool, ils sont quatre aujourd'hui à se battre pour les deux places restantes dans le Big Four (Tottenham, Chelsea, Arsenal et Manchester United. Cinquième au soir de cette 35e levée, Arsenal possède pourtant de meilleures chances que la plupart de ses concurrents. En termes de calendrier, la bande d'Emery a peut-être le programme le moins corsé (Leicester, Brighton et Burnley), sachant que Chelsea et MU doivent également s'affronter. De plus, à l'instar de Chelsea, il convient de rappeler qu'un dernier recours existe pour décrocher un ticket en Ligue des Champions : la Ligue Europa. Qualifiés pour les demi-finales (contre Valence), les Gunners pourraient donc sauver les meubles en profitant de l'incontestable réussite d'Emery dans cette compétition qu'il a gagnée à trois reprises. Autant de jokers qui rendront la déception encore plus forte si Arsenal se rate sur les deux tableaux.

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