Arsenal : Wenger offre une dernière chance à l'éternelle promesse Campbell

Par Khaled Karouri
1 min.
Arsenal FC Joel Nathaniel Campbell Samuels @Maxppp

Cela fait quatre ans maintenant que Joel Campbell est sous contrat avec Arsenal, mais le Costaricien n'a jamais su s'y imposer, devant enchaîner les prêts pour avoir du temps de jeu. Conservé cette saison par les Gunners, le numéro 28 a ce samedi une chance en or de prouver sa valeur. L'heure de vérité est arrivée.

Huit, c'est le nombre de joueurs qui manqueront à l'appel ce samedi pour Arsenal face à Swansea. Les Gunners doivent faire face à une hécatombe dans leur rang, et se retrouvent ainsi avec un secteur offensif décimé. C'est simple, Theo Walcott, Alex Oxlade-Chamberlain, Jack Wilshere, et Aaron Ramsey sont tous indisponibles, ne laissant que peu de solutions sous le coude à Arsène Wenger avant de défier le club gallois sur les coups de 16h00.

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Alors, le technicien alsacien pourrait faire appel à l'un des perdus de vue de ce début de saison, Joel Campbell. L'international costaricien n'est apparu que quatre fois sur les prés depuis la reprise, pour seulement deux maigres titularisations en League Cup, et n'a même jamais été aligné en championnat. Une énième galère pour le jeune attaquant de 23 ans qui, depuis son arrivée à l'Emirates Stadium en 2011, n'a pu s'exprimer qu'au cours de prêts plus ou moins fructueux du côté de Lorient, du Betis Séville, de l'Olympiacos, et de Villarreal.

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Conservé ce coup-ci par les Londoniens, le natif de San José arrive donc à un tournant dans sa jeune carrière. C'est en tout cas ce qu'estime son entraîneur Arsène Wenger, lequel semble faire de cette saison l'ultime chance pour Campbell de prouver sa valeur : « J'ai estimé qu'il fallait le conserver ici. Pour lui déjà, parce que vous appartenez à un club, vous partez en prêt quelques fois, et après vous ne savez même plus à quel club vous appartenez vraiment. Et puis j'ai senti que, après avoir été déjà prêté deux ou trois fois, c'était le moment ou jamais pour lui avec nous ». À lui de ne pas se rater ce samedi, sous peine d'aller au devant d'immenses désillusions.

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