Arsène Wenger joue avec les nerfs d'Arsenal

Quatrième de Premier League avec 34 points au compteur, Arsenal compte déjà 9 longueurs de retard sur Chelsea après 17 journées de championnat. Ce lundi, dans le cadre du traditionnel Boxing Day qui suit Noël, les Gunners accueillent West Bromwich Albion (8e) avec la ferme intention de prendre les trois points pour continuer à espérer dans la course au titre. Cette période de l'année est fondamentale outre-Manche, et c'est souvent durant les fêtes que se joue le titre en Premier League. Les Londoniens le savent, mais n'abordent pas ce virage dans les meilleures conditions.

En effet, les troupes basées à l'Emirates Stadium font surtout parler d'elles pour des raisons éloignées du terrain et plus centrées sur les cas individuels. Car ils sont nombreux à négocier une prolongation de contrat avec leur direction. Les cas les plus emblématiques ne sont autres que ceux du Chilien Alexis Sanchez et de l'Allemand Mesut Özil, lesquels réclament une fortune pour poursuivre l'aventure dans la capitale anglaise, aspirant à toucher près de 18 M€ par an. Mais ils ne sont pas les seuls à faire craindre le pire à leurs dirigeants, puisqu'Arsène Wenger n'a lui non plus toujours pas prolongé.

Wenger joue la montre

Et son cas est peut-être encore plus épineux, dans la mesure où le technicien alsacien arrive en fin de contrat au mois de juin prochain. Habitué du banc de touche d'Arsenal depuis maintenant 20 ans, le Français peut-il jouer un sale tour à son club de toujours en ne paraphant cette fois pas un nouveau bail ? Ces derniers jours, la presse anglaise se faisait l'écho d'une bien étrange rumeur, annonçant un regain d’intérêt du Paris Saint-Germain pour le manager âgé de 67 ans. Info ou intox ? En tout cas, Wenger se garde bien de donner sa réponse à ses supérieurs hiérarchiques, et assume pleinement de vouloir temporiser comme il le confirme dans des propos repris par le Daily Mail.

« Je vais voir au printemps, et prendrai une décision à ce moment-là. Et puis le club est libre aussi. Ce n'est pas parce que je suis ici depuis un long moment que j'ai tous les droits. Nous sommes tous dans le même bateau. Il y a plein de managers qui arrivent en fin de contrat, ça m'est moi-même déjà arrivé par le passé. J'ai parfois attendu mars pour signer, avril pour de plus longs contrats. Je ne pense donc pas que ce soit un problème. Partout où je suis passé, j'ai travaillé jusqu'au dernier jour avec le même dévouement », tient-il à préciser. Il va donc falloir attendre le printemps pour connaître le fin mot de l'histoire. Peut-être espère-t-il voir Sanchez et Özil prolonger pour suivre le mouvement...