Aston Villa : Robert Pires déclare la guerre à Gérard Houllier !

Qu'arrive-t-il à Aston Villa ? Terminant systématiquement le championnat à la sixième place lors des trois dernières saisons, les Villans ne sont plus que l'ombre d'eux-mêmes. Il semblerait que le départ de l'entraîneur emblématique Martin O'Neill et l'arrivée dans la foulée de Gérard Houllier aient été très mal digérés. Le moins que l'on puisse dire, c'est que la greffe ne prend pas, et les coéquipiers de John Carew végètent à une inquiétante dix-huitième place au classement de la Premier League. Entre qualité de jeu insuffisante et tensions au sein du vestiaire, rien ne semble épargner la formation anglaise.

Arrivé cet été, Robert Pires n'hésite d'ailleurs pas à torpiller son entraîneur. Dans les colonnes du Daily Mail, le milieu de terrain aujourd'hui âgé de 37 ans s'en prend ouvertement à l'ancien coach de Liverpool et Lyon : « Ce n'est vraiment pas facile pour moi en ce moment. Je suis sur le banc des remplaçants, et je ne peux même pas venir en aide à mes coéquipiers dans la mesure où je ne joue pas. Gérard Houllier n'a absolument pas confiance en moi. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi, et il va falloir que j'ai une discussion avec lui à ce sujet. Je suis énervé, parce que j'ai envie de jouer pour aider mes coéquipiers. C'est vraiment une situation frustrante ».

Et si les relations entre les deux hommes ne sont donc pas au beau fixe, cela ne semble pas non plus être le cas avec le reste du groupe : « Les relations entre Gérard et une partie des joueurs sont tendues et compliquées. Il a apporté une nouvelle approche, une nouvelle manière de travailler. L'atmosphère dans le vestiaire après le match de Sunderland était très chaude. Mais bon, il a été maintenu en poste parce qu'il a vraiment le soutien du propriétaire Randy Lerner. Je crains la relégation. J'ai peur que le doute s'installe dans la tête des joueurs ». Vous l'aurez donc compris, Robert Pires règle ici publiquement ses comptes avec Gérard Houllier. Mettant les pieds dans le plat, l'ancien international tricolore stigmatise les maux dont souffre son équipe. Sans doute aurait-il mieux fallu laver son linge sale en famille...