Chelsea : Hazard souligne l’importance d’Eto’o et raconte comment il s’est imposé

Par Alexis Pereira
3 min.
Chelsea FC Eden Hazard @Maxppp

Au cours d'un long entretien accordé à La Dernière Heure, Eden Hazard a raconté ses premiers mois à Chelsea comme rarement. Morceaux choisis.

Le Paris SG devra se méfier de lui en quarts de finale de Ligue des Champions. Eden Hazard (23 ans) est le détonateur de l'attaque de Chelsea cette saison. Pour autant, le Belge préfère la jouer collectif. «Le trophée de joueur de l'année en Premier League, un objectif ? Pas du tout. Ce serait une reconnaissance, mais mes objectifs, c’est de gagner des trophées avec mon club. Si je remporte des titres avec Chelsea, c’est que j’aurai été bon. Alors, les récompenses individuelles suivront. Jamais je ne me dirai, avant une saison : "il faut que je devienne le meilleur joueur du championnat." Ce sera plutôt : "il faut que je sois champion !"», a-t-il lâché à La Dernière Heure.

La suite après cette publicité

S'il réalise une belle saison, le Diable Rouge continue à apprendre. «Quand j’ai débarqué, je n’avais que 21 ans. J’avais fait de belles choses en France, mais la Premier League, c’était un monde complètement nouveau pour moi. Dire bonjour le matin et serrer la main de joueurs comme Lampard ou Terry, ça a de quoi impressionner. Par après, on se rend compte que ce sont des gars super sympas et très simples. Après un mois, l’appréhension disparaît. Je dis bonjour à Frank et à John comme à des potes», a-t-il confié. Un autre grand joueur, Samuel Eto'o, est fondamental pour la progression de l'ancien Lillois. «Tous les jours, il me dit que je dois faire partie des meilleurs joueurs du monde», a-t-il lancé avant de poursuivre.

À lire La nouvelle soirée cauchemar de Chelsea

« À chaque match, il me répète que je dois faire la différence. Il me dit : "tu ne peux pas sortir du stade sans avoir marqué un but". À force de l’entendre, ça rentre dans ma tête. Avant, je me disais que j’allais juste jouer au foot. Si on gagnait et que je ne marquais pas, tant pis. Désormais, je me dis que le foot, c’est aussi ça : toujours marquer, toujours montrer des choses», a-t-il glissé. Le Camerounais est, avec Demba Ba, le repère du natif de La Louvière au sein du groupe, lui qui a été isolé pendant quelques mois. «Romelu (Lukaku) et Kevin (De Bruyne) étaient encore là. Il y avait aussi Michael Essien, Florent Malouda. Il y avait beaucoup de francophones et dans les premières semaines, ils m’ont bien aidé. Puis ils sont tous partis et m’ont laissé seul… Mais Demba Ba est arrivé en janvier. Je me suis très vite adapté», a-t-il déclaré.

La suite après cette publicité

Le tout, sans avoir dénaturé son jeu. «Que je prenne de la masse ou pas, un mauvais coup, ça fait mal ! J’ai appris à encaisser, à recevoir les coups. Pour l’instant, je n’ai jamais été blessé et j’espère que ça va continuer comme ça. Le foot anglais ne va pas m’obliger à aller à la salle de muscu tous les jours. Je suis comme je suis. J’essaie juste de jouer mon jeu”», a-t-il indiqué. Un jeu qui a séduit les Blues et ses supporters exigeants de Stamford Bridge. «Cette ambiance et ce stade nous réussissent en tout cas très bien. La preuve : José Mourinho n’y a jamais perdu ! Cela nous met beaucoup de pression : on ne veut pas connaître cette première défaite du coach chez nous. On essaie donc de prendre notre plaisir et de ravir nos fans, qui sont exigeants. Très exigeants, même. C’est normal : on se doit de remporter tous nos matches», a-t-il conclu. Le PSG est prévenu. Sa balade à Londres ne sera pas une partie de plaisir.

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité