Chelsea : Scolari tire à boulets rouges sur Drogba, Anelka et Ballack !

Entraîneur de Chelsea de juin 2008 à février 2009, Luiz Felipe Scolari ne garde pas un excellent souvenir de son passage à Londres. Démis de ses fonctions par le magnat russe Roman Abramovich même pas un an après son arrivée, le Brésilien a décidé de révéler au grand jour les raisons de son échec sur les bords de la Tamise. Interrogé par le programme télévisé brésilien Arena SporTV, l'actuel coach de Palmeiras déclare que c'est l'Ivoirien Didier Drogba qui a été à l'origine de ses problèmes.

« Le staff médical envoyait nos joueurs se faire opérer à l'extérieur. Mais après je leur ai dit : “à partir d'aujourd'hui tout se fera ici (à Londres, Ndlr) ”. C'est là qu'a commencé mon problème. À un moment donné, Drogba a dû se faire opérer du genou. Il avait joué 15 matches sous injection. Et ça, moi je n'en voulais pas. Mais je pensais qu'il devait subir un traitement en restant au club alors que lui voulait aller à Cannes. Moi j'ai dit non. » Agacé par le comportement de l'ancien Marseillais (qui a d'ailleurs réalisé sa pire saison à Chelsea en 2008/2009), Scolari va alors tout faire pour se débarrasser de Drogba.

Mis au courant de l'estime que porte Mourinho pour l'Ivoirien, le Brésilien a donc tenté de l'échanger contre son compatriote Adriano. « Je voulais Adriano qui avait quelques problèmes à l'Inter Milan (durant l'hiver 2008). Mourinho avait accepté (de le vendre). Ma direction était divisée, mais je lui ai dit que je m'occuperais de tout ce qui se passerait en dehors du terrain. Malheureusement pour moi Adriano a recommencé à jouer et à marquer, donc ça ne s'est pas fait. »

Frustré, Scolari décide alors de privilégier Nicolas Anelka, arrivé six mois auparavant en provenance de Bolton. Mais là encore, le champion du monde 2002 va déchanter. « J'ai donc parié sur Anelka, mais il n'a pas été mon allié. Il n'a pas eu l'attitude du type qui se dit : “Il compte sur moi. Donc je vais tout donner.” J'ai alors commencé à ne plus avoir d'emprise sur le groupe. » Si une telle pique envers l'international tricolore est surprenante étant donné que ce dernier a inscrit la plupart de ses 19 buts de la saison en championnat durant le règne de Scolari (avant de terminer meilleur buteur de la Premier League), le Brésilien ne s'arrête pas là et torpille une autre star des Blues.

« Ballack était généralement à l'écart parce que j'ai fait venir Deco qui jouait au même poste. Sauf qu'il n'a pas compris que je n'étais pas contre tel ou tel joueur. Je voulais seulement renforcer l'équipe, comme je l'ai toujours fait que ce soit au Brésil ou avec la sélection du Portugal. » Les intéressés apprécieront...