Le montant des droits TV de Premier League n'a pas fini d'exploser. Outre un nouveau bail domestique, les revenus liés aux ventes des droits à l'étranger pourraient eux aussi augmenter de manière significative.
My Premier League is rich. Le championnat anglais est le plus puissant sur le plan économique et c'est bien parti pour durer ! Le nouvel accord domestique concernant les droits télévisés sur la période 2016-2019 rapportera en effet près de 7 milliards d'euros, soit un peu plus de 2,3 milliards d'euros par saison ! De quoi ravir les franchises anglaises, dont la marge de manœuvre sur le marché des transferts sera toujours plus importante. Mais ce n'est pas tout, le montant des droits télévisés à l'export devrait lui aussi exploser, affirme le Daily Mail.
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Actuellement évalué à 1 milliard d'euros par an, cette somme devrait avoisiner 1,4 milliard par an à partir de 2016. Ce net bon est dû à l'augmentation des sommes dépensées pour diffuser la PL dans divers pays. Aux États-Unis par exemple, NBC, qui possède les droits TV du championnat, payait jusqu'ici 75 M€ par an. Désormais, le géant américain déboursera le double, soit 150 M€, et ce, jusqu'en 2022 ! L'augmentation est même plus importante en Scandinavie (Norvège, Suède, Danemark, Finlande), où le montant passe de 71,7 M€ par an à 150 M€ par an, pour la période 2016-2019. À Hong Kong aussi, les chiffres vont plus que doubler, passant de 177,8 M€ pour 2013-2016 à 373,4 M€ pour 2016-2019.
Les clubs anglais tout puissants !
Enfin, au Brésil, les sommes triplent allègrement, passant de 13,4 M€ par an pour 2013-2016 à 44,5 M€ par an pour 2016-2019. En France, les opérateurs dépenseront 71,5 M€ par an pour diffuser les images de Chelsea, Manchester United et autres Arsenal sur la période 2016-2019. À titre de comparaison, le Daily Mail rappelle qu'en 1992, la Premier League recevait 10,3 M€ par an pour vendre ses images à l'étranger. À partir de 2016, c'est 1,4 milliard par an qu'elle empochera ! Qu'on se le dise, le football anglais n'est pas près de connaître la crise.
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Au regard de la teneur de cette augmentation, les clubs vont être les premiers gagnants. Surtout si l'on compare avec les pensionnaires de Ligue 1. Chelsea, champion d'Angleterre 2015, a touché 136 198 750 €. Une somme qui risque d'exploser dès l'année prochaine. Le Paris SG, champion de France, n'a perçu que 45 524 525 €... Le fossé n'en finit plus de se creuser. Les prochains mercatos risquent d'être très animés et difficiles à gérer pour la L1, qui cet été a déjà vu 15 de ses joueurs traverser la Manche !
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