La galère continue pour un ancien flop de L1

«C’est si bon de revenir en Angleterre, d’être de nouveau dans le vestiaire, de sentir l’atmosphère. Je suis vraiment reconnaissant vis-à-vis de Tottenham qui m’a offert l’opportunité de jouer. Me réveiller le jour du match en ayant le sentiment que le monde entier regarde la Premier League, ça me manquait. Je suis très excité. Je suis content de revenir et j’ai retrouvé la motivation». Voilà ce que déclarait Eidur Gudjohnsen sur le site officiel de Tottenham lors de son arrivée.

Et ses débuts chez les Spurs étaient on ne peut plus prometteurs. Une semaine après son arrivée, l'international islandais inscrivait deux buts lors de matches amicaux. L'ancien Barcelonais semblait avoir enfin retrouvé de sa superbe après un passage difficile du côté de Monaco. Mais comme le veut l'expression, il faut tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler.

En effet, l'embellie entrevue durant ces rencontres amicales va vite disparaître, plongeant de nouveau celui qui est passé par Chelsea dans le doute. Eidur Gudjohnsen ne semble pas entrer dans les plans d'Harry Redknapp, les chiffres ne trompent pas. Arrivé à White Hart Lane il y a maintenant un mois, le joueur capable d'évoluer aussi bien en attaque qu'au milieu de terrain n'a été titularisé qu'une seule fois.

Pire encore, la concurrence lui vole la vedette. Placardisé en début de saison, Roman Pavlyuchenko revit, à l'image de son doublé inscrit cette semaine face à Bolton. Une rencontre qui a vu Gudjohnsen jouer 45 minutes. L'Islandais s'est créé des occasions, mais est resté désespérément muet face au but. Un constat d'échec sans appel qui a de quoi étonner.

Et dire qu'au mois d'août, à son arrivée sur le Rocher, l'ex Blaugrana était présenté comme l'une des principales attractions de la Ligue 1. Six mois plus tard, le joueur n'est plus dans l'Hexagone et n'est que l'ombre de lui-même outre-Manche. En football plus qu'ailleurs, la vérité d'un jour n'est jamais celle du lendemain et Gudjohnsen en fait l'amère expérience.