Le combat de coqs continue entre Ferguson et Benitez

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
Manchester United FC Rafael Benítez Maudes @Maxppp

A ma gauche, un Ecossais vieillissant mais particulièrement teigneux. A ma droite, un Espagnol obsédé par l'influence de son adversaire. Bienvenue dans le combat de coqs entre Sir Alex Ferguson et Rafael Benitez.

Malgré le départ de Mourinho en Italie il y a deux ans, le championnat anglais reste l'endroit où se croisent le plus de personnages atypiques sur les bancs de touche. De Ferguson à Wenger en passant par Redknapp, la Premier League regorge d'entraîneurs hauts en couleurs qui se livrent souvent à de belles prises de becs. Et l'une des plus grandes inimitiés est ressortie au grand jour hier.

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Sir Alex Ferguson et Rafael Benitez ne s'apprécient pas, c'est une certitude. Le premier reproche au second son arrogance, et l'Espagnol reproche à l'Ecossais de perpétuellement tenter d'influencer les arbitres. Du coup, on assiste régulièrement à des passes d'armes par presse interposée entre les deux hommes et le scénario de la rencontre entre leurs équipes Manchester United et Liverpool a largement contribué à cela ce dimanche. MU a en effet bénéficié d'un penalty pour une faute de Mascherano sur Valencia. La faute, si elle est légère, existe mais se situe en dehors de la surface. Forcément, Benitez s'est plaint auprès du 4e arbitre. Une attitude qui a déplu à Ferguson, qui est venu haranguer l'entraîneur ibérique. La scène, très cocasse, a trouvé son prolongement en conférence de presse d'après-match.

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« Les arbitres sont professionnels mais nous connaissons l'influence de Sir Alex sur presque tout », a déclaré Benitez.« Mais je pense qu'Howard Webb est un très bon arbitre », a-t-il tempéré, de peur peut-être d'être sanctionné par la FA. Ferguson a lui répliqué en affirmant que Mascherano aurait du être expulsé. « Il y avait penalty mais la loi du jeu fait qu'un joueur qui stoppe un adversaire en position de marquer doit être expulsé. Ce n'était pas le cas aujourd'hui. » Ferguson et Benitez ne lâchent aucune parcelle de terrain et restent campés sur leur position. L'arbitrage reste leur domaine d'affrontement préféré. Et c'est sans aucun doute l'expérimenté Ferguson qui est sorti vainqueur de la dernière bataille.

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