Mourinho savoure les débuts de son Chelsea et ferme la porte à la sélection du Portugal

Par Alexis Pereira
2 min.
Chelsea FC José Mario Felix dos Santos Mourinho @Maxppp

Au cours d'un entretien accordé à la chaîne de télévision portugaise TVI 24, José Mourinho a balayé l'actualité du football anglais et portugais.

Chelsea se porte très bien, merci pour lui. Les Blues sont leaders de Premier League, avec quatre succès en autant de journées, et un pouvoir offensif incroyable (15 buts marqués). Alors, forcément, José Mourinho savoure, même s'il ne s'enflamme pas. «Il reste 34 journées. Ici, en Angleterre, c'est dur. C'est toujours mieux de commencer en gagnant et en jouant bien, c'est évident. Mais ici, il y a 5-6 candidats au titre, 5-6 autres candidats aux places européennes. Tu peux perdre des points contre tout le monde. De plus, nous n'avons pas encore joué d'autres équipes du Top 4 », a-t-il lâché au micro de la chaîne de télévision portugaise TVI 24

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Le premier rendez-vous au sommet arrivera le week-end prochain, à Manchester City. Il comptera encore sur son duo de choc, Cesc Fabregas-Diego Costa. «Jouer avec Fabregas est le rêve de tout attaquant. Il voit les mouvements des autres joueurs, il sait où donner les ballons. Il n'est pas égoïste, il prend toujours la bonne décision. (...) Diego Costa est l'attaquant qu'il nous fallait», a-t-il confié, appréciant la réussite du club londonien sur le marché des transferts. «Chelsea ne peut pas commettre d'erreurs sur le marché avec le fair-play financier. C'est pour cela que nous avons attendu cet été pour recruter Diego Costa. Nous ne jouons plus avec l'argent du propriétaire, mais avec l'argent que nous produisons», a-t-il expliqué, rappelant également les départs de la vieille garde (Ahsley Cole, Frank Lampard) et de la ligne d'attaque de l'an passé (Samuel Eto'o, Demba Ba, Fernando Torres).

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Comme un poisson dans l'eau depuis son retour à Londres, le Special One a par ailleurs balayé les rumeurs d'une possible prise de pouvoir à la tête de la sélection du Portugal, suite au départ de Paulo Bento, la semaine passée, lui qui avait prêté une oreille attentive à la fédération portugaise en 2010, lorsqu'il était en fonction au Real Madrid. «Personne n'a parlé avec moi. Si c'était le cas, je dirais non», a-t-il lancé avant de poursuivre. «Il y a tellement de chômeurs sur le marché que le cumul des fonctions me paraît une mauvaise idée», a-t-il conclu, précisant qu'il préfèrerait voir un entraîneur portugais intronisé. José Mourinho veut continuer à gagner. Avec Chelsea. Le Portugal attendra...

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