Les surprenantes intuitions de l’homme fort de Manchester City…

Par Alexis Pereira
2 min.
Manchester City FC @Maxppp

Le président de Manchester City Khaldoon al Mubarak est tout sauf un mécène désintéressé. Il est un fin stratège comme en témoignent ses croustillantes révélations.

Dans son édition du jour, le Manchester Evening News publie quelques extraits d'un livre consacré à Manchester City. Dans cet ouvrage, on trouve notamment des extraits d'entretiens de l'auteur avec le président des Citizens Khaldoon al Mubarak. On découvre que la réussite du club mancunien depuis l'arrivée de l'Abu Dhabi Group aux manettes à l'été 2008 est tout sauf un hasard. Elle est le fruit d'une stratégie parfaitement définie et huilée dès le rachat du club. «Je mentirais si je disais que ce n'était pas véritablement un plan que de gagner la Premier League à la fin de notre quatrième année. Nous n'avons pas simplement écrit une lettre en rêvant. Nous avions véritablement un projet, qui nécessitait des objectifs clairs et la mise en place de certaines choses», a-t-il avoué avant de détailler quels étaient ses plans.

La suite après cette publicité

«Nous savions clairement que la première année nous servirait à apprendre les ficelles du métier et gérer la transition ; que la deuxième année devait nous permettre de lutter pour une place en Ligue des Champions, tout en améliorant l'infrastructure et la culture du club. La troisième année, nous devions nous qualifier en Ligue des Champions, poursuivre l'évolution au niveau du marketing et de la formation et de gagner une Coupe afin de nous donner le goût de la victoire. La quatrième année, nous devions gagner la Premier League et aller le plus loin possible en Ligue des Champions», a-t-il lâché. À le croire, tout était donc écrit. Info ou intox ? L'histoire paraît trop belle, surtout lorsque l'on se souvient des circonstances du titre (ultime minute de la 38e et dernière journée de championnat)...

À lire Jamie Carragher fracasse le Real Madrid

Toujours est-il que si le dirigeant des Skyblues enjolive quelque peu la réalité à sa guise, les faits lui ont donné raison. Avec de l'argent, tout est plus facile me direz-vous... Mais une chose est sûre, on ne peut pas remettre en cause ses qualités de décideur. L'exemple Carlos Tévez en atteste. «Nous ne pouvions pas nous permettre, en tant que club, d'être moqués. C'était un pari d'enfer pour moi, de ne pas le laisser partir pour le Milan AC en janvier, parce qu'il aurait pu être mis de côté toute l'année, ne pas jouer pour nous et perdre sa valeur. Mais j'ai été ferme, nous ne sommes pas des gens riches dont on peut profiter ainsi, à lui donner ce qu'il veut et nous faire avoir sur le marché», a-t-il confié. À la lecture de ses propos, on attend désormais avec impatience de savoir ce que Khaldoon al Mubarak, l'homme à poigne de l'Etihad Stadium, a prévu pour la cinquième saison de l'Abu Dhabi Group à la tête de Manchester City...

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité