La stratégie de Liverpool pour répondre aux exigences du fair-play financier

Par Alexis Pereira
3 min.
Liverpool FC @Maxppp

Dans le viseur de l'UEFA, dans le cadre du respect des règles du fair-play financier, Liverpool ne s'inquiète pas franchement. À raison, apparemment...

« L’organisme de contrôle financier des clubs de l’UEFA (CFCB) a ouvert des enquêtes formelles sur sept clubs (l’AS Monaco, l’AS Roma, Besiktas, l’Inter Milan, Krasnodar, Liverpool et le Sporting CP) puisqu’ils présentent un déficit dépassant le seuil autorisé selon leurs rapports financiers 2012 et 2013 ». L'UEFA annonçait le 25 septembre que Liverpool était dans le viseur de son organisme de contrôle financier, dans le cadre du désormais célèbre fair-play financier. Malgré ce communiqué et cette enquête ouverte, les Reds restent confiants, à l'image de l'AS Monaco. Dans les colonnes du Liverpool Echo, le responsable commercial du club Billy Hogan a expliqué pourquoi les Scousers ne s'inquiétaient pas franchement de cette mise à l'épreuve.

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«Fenway Sports Group (propriétaire du club) a toujours été un supporter du fair-play financier, de ne dépenser que ce que tu génères», a-t-il confié avant de poursuivre. «Nous faisons des affaires de manière responsable. C'est le credo de FSG pour avoir une équipe qui gagne. Nous voulons que cela dure. Développer des revenus significatifs grâce aux retombées commerciales est vital pour assurer le succès du club. Je me réveille chaque matin avec l'idée de générer de nouveaux revenus pour que le club continue à avancer», a-t-il expliqué, arguments à la clé. «Nous n'avons pas seulement accueilli neuf nouveaux partenaires, nous avons également signé trois prolongations significatives. (...) Le succès sur le terrain aide évidemment, mais aucun de ces contrats n'en sont le seul résultat. Ce genre de dossiers peut mettre 12 à 18 mois à se finaliser», a-t-il indiqué.

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Le nouvel Anfield pour continuer à se développer toujours plus

Satisfait, le dirigeant dresse un bilan positif de son action à la tête du service commercial du club. Il faut dire que les revenus commerciaux du club sont passés de 81 M€ en 2011/12 à 124 M€ en 2012/13 ! «Quand on se souvient notre position il y a quatre ans, en matière de gestion notamment, et que l'on regarde où nous en sommes maintenant, c'est la preuve que l'on travaille tous dur pour progresser. Le club a tellement grandi sur et en dehors du terrain, et maintenant nous pouvons dire à quel point le club est fort», a-t-il lâché. Pour continuer sur cette voie, Liverpool compte aussi sur la rénovation de son antre mythique, Anfield. Les autorités locales ont en effet accepté le 23 septembre les travaux d'extension (avec 8 500 places supplémentaires, la capacité totale de l’enceinte des Scousers sera portée à 53 576 places pour la saison 2016/17).

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«FSG a l'expérience de redévelopper des anciens stades. Le nouveau Main Stand (tribune principale du stade) est l'une de nos principales préoccupations. Le processus est en marche. Nous touchons au but, mais ce n'est pas encore terminé. Quand ce sera le cas, nous serons prêts à agir au niveau commercial. Nous ne pensons pas vendre le naming pour l'ensemble du stade, mais peut-être pour Main Stand. Nous essayons d'attirer de nouveaux partenaires. Le naming pourrait être une solution», a-t-il conclu. Comme l'indique Billy Hogan, Liverpool, fort de ses 580 millions de fans dans le Monde, n'a donc a priori pas franchement de soucis à se faire avec le fair-play financier !

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