Mais où s'arrêtera Manchester City ?

Par Alexandre Pauwels
2 min.
Manchester City FC Manuel Luis Pellegrini Ripamonti @Maxppp

S’il y a bien une équipe qui impressionne en ce début d'hiver, il s’agit de Manchester City. Après un début de saison timide, les Citizens de Manuel Pellegrini écrasent tout sur leur passage, à grands coups de cartons.

6-3. Hier, le leader de Premier League Arsenal s’est cassé les dents à l’Etihad Stadium, comme bien d’autres avant lui. Manchester City, avec cette nouvelle victoire, s’est en tout cas positionné sur le podium de Premier League, une première cette saison. Le témoignage d’une forme remarquable : les Citizens emmenés par Manuel Pellegrini ont glané des résultats importants ces dernières semaines, avec en premier lieu ce succès probant la semaine dernière sur la pelouse du champion d’Europe en titre le Bayern (2-3), succès qui leur a permis de glaner leur qualification pour les phases finales de Ligue des Champions. Une réelle performance, dans la mesure où le club mancunien ne s’était encore jamais qualifié pour les 8e de finale de la compétition continentale.

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Au-delà de ces résultats sportifs, il y a donc l'efficacité offensive. Le 6-3 d’hier est retentissant, mais dans cet antre de l’Etihad, Tottenham avait également encaissé 6 buts courant novembre, là où Norwich en avait pris 7. Avec 47 buts marqués en 16 journées de championnat (une moyenne de 2,9 réalisations par rencontre), Manchester City est bien l’équipe la plus prolifique du vieux continent. Le Real Madrid le talonne avec 46 réalisations, le Barça en est à 44, le Bayern à 42. Quant à l’explication de cette animation offensive, elle tient autant d’un effectif pléthorique, que de la patte de Pellegrini, l’un des rares techniciens d'outre-Manche à mettre en place un système à deux pointes (avec en l’occurrence, la paire Agüero-Negredo).

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« Pour moi, produire du spectacle est très important » a même commenté le Chilien au sortir de la victoire des siens face aux Gunners. « On continuera d'encaisser des buts parce que c’est notre façon de jouer. Mais nous allons également améliorer notre style de jeu et marquer davantage. » Difficile d’imaginer mieux, mais avec un Agüero en pleine bourre (13 buts en championnat), les Negredo ou Yaya Touré (7 et 8 buts), en passant par Nasri, David Silva ou Jesus Navas, City dispose d’un répertoire offensif extrêmement dense. De quoi en faire un redoutable adversaire, qu'aucun des premiers de groupes de Ligue des Champions, parmi lesquels le PSG, ne veut tirer pour les 8e de finale...

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