Mais qu’arrive-t-il à Yaya Touré ?

Par La Rédaction FM
3 min.
Manchester City FC Gnégnéri Yaya Touré @Maxppp

Bien loin de son meilleur niveau cette saison, le milieu ivoirien de Manchester City affiche des statistiques inquiétantes. Pellegrini se veut rassurant à quelques jours du derby de Manchester.

Manuel Pellegrini et Roberto Mancini le savent mieux que quiconque : pour être champion d’Angleterre avec Manchester City, mieux vaut compter dans son équipe sur un Yaya Touré en grande forme. Les deux titres obtenus par les Skyblues en 2012 et 2014 le démontrent, il s’agit de deux années fastes pour le milieu ivoirien, élu à chaque fois dans l’équipe type de la saison. Cela vaut peut-être encore plus pour la dernière saison, au cours de laquelle il avait inscrit 20 buts en Premier League, un montant rarement atteint par un milieu de terrain.

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Malheureusement pour Manchester City, déjà relégué à six points du leader Chelsea, Yaya Touré n’est pas dans les mêmes dispositions cette saison. Son été mouvementé peut expliquer la perte d’influence du joueur : manque de soutien de la part de son club lors du décès de son frère, oubli de son anniversaire, menaces de départ lâchées par son agent… et finalement un transfert qui ne viendra jamais. Reparti avec City de plein gré, il affiche pourtant cette saison des statistiques indignes de son rang. À tel point qu’hier, Pellegrini n’a pas hésité à le sortir à la 60e minute du match perdu à domicile en Capital One Cup contre Newcastle (0-2). La faute à une prestation une nouvelle fois fantomatique.

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Moins décisif et moins impliqué

Les stats le prouvent, Yaya Touré est moins impliqué dans le jeu de son équipe, et cela va évidemment au-delà du nombre de buts inscrits (seulement 1 en Premier League, 1 en Coupe). Il n’a par exemple pas encore délivré la moindre passe décisive cette saison. Pire, il court de moins en moins. Contre West Ham le week-end dernier, il est le joueur de Premier League à avoir proposé le moins de sprints. Et c’est quasiment le cas depuis le début de la saison (15 sprints contre Newcastle, 18 contre Liverpool, 16 contre Stoke… mais 28 contre Chelsea, contre une moyenne de 30 sprints par rencontre la saison passée). À 31 ans, Touré s’émousse-t-il logiquement ou a-t-il simplement moins d’envie ?

S’il court moins, il participe donc de manière plus discrète aux offensives de son équipe. Mais il n’affiche pas non plus un rendement intéressant à la récupération du ballon. Il n’a ainsi intercepté que deux ballons en 647 minutes jouées, contre 13 en 418 minutes pour Fernandinho par exemple. À l’instar de ce que faisait parfois Mancini, Pellegrini pourrait être tenté d’installer Touré un cran plus haut, laissant son 4-4-2 de côté pour un 4-5-1. L’entraîneur chilien lui garde en tout cas sa confiance. « Je ne suis pas totalement d’accord avec les médias qui disent que Yaya réalise une mauvaise saison. Si vous comparez à l’année dernière, quand il faisait des performances brillantes, vous devez lui laisser le temps de revenir à ce niveau. Il a eu un été très compliqué, mais il est en train de revenir à son meilleur niveau », assure-t-il. Il serait temps pour City que Touré se réveille enfin. Dans 3 jours, c’est Manchester United qui se présentera. Et il faudra courir !

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