Man City, Arsenal, EdF : les vérités de Gaël Clichy

Dimanche après-midi, en écrasant Manchester United sur la pelouse d'Old Trafford (1-6, 9e journée de Premier League), Manchester City a confirmé qu'il faudrait désormais compter sur lui comme un prétendant sérieux au titre. Cette sensation, Gaël Clichy (26 ans), qui a rejoint les Citizens cet été, l'avait déjà éprouvée à son arrivée, comme il l'a confié au Parisien. «Depuis le premier jour, j'ai senti à quel point le club monte en puissance. De la secrétaire au président, tout le monde a la même ambition d'amener City tout en haut. Peut-être que, pour les gens, on n'est pas historiquement un grand club. Mais aujourd'hui, on fait partie des meilleurs clubs d'Europe parce qu'on a un objectif et que tout le monde va dans le même sens», a-t-il lancé avant de revenir sur son choix de carrière.

«Depuis le début, je sais que j'ai fait le bon choix. J'avais passé huit belles saisons à Arsenal et je ne connaissais rien d'autre. Là, c'est une nouvelle carrière qui a commencé où tout est différent. (...) J'avais vraiment besoin de prendre un nouveau départ, de me remettre en question. Je voulais aller dans un club avec de la concurrence, qui joue pour tout gagner et m'y imposer», a-t-il expliqué se disant en nets progrès. «En quatre mois à City, je sens que j'ai déjà beaucoup progressé et c'est dans la continuité de ma fin de saison à Arsenal. Aujourd'hui, je n'ai rien à envier à aucun latéral gauche. (...) Même si je suis content de mon niveau actuel, je n'ai que 26 ans et je sais que je eux encore devenir meilleur», a-t-il confié. Arsène Wenger appréciera...

Sur la lancée de son bon début d'exercice avec les Skyblues (il met pour l'instant sur la touche le Serbe Aleksandr Kolarov au point peut-être de le pousser au départ cet hiver), l'ancien Cannois espère avoir la chance de goûter à nouveau aux joies de l'équipe de France. «Surtout, c'est en enchaînant les grosses performances que je pourrai, un jour, retrouver l'équipe de France», a-t-il conclu. Alors qu'aucune hiérarchie ne se dégage véritablement à ce poste sous l'ère Laurent Blanc (et ce, même si Éric Abidal part avec une longueur d'avance), Gaël Clichy peut rêver tout fort de l'Euro.